Le Secrétaire Général du Ministère des Finances, Dr Boukari Mamane, a présidé le vendredi 4 mars 2022, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de validation du plan stratégique 2022-2024 de la direction générale des impôts. L’objectif de cette rencontre est d’amender et valider le projet de plan stratégique 2022-2024 de la direction générale des impôts.
A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du ministère des finances a souligné que le Ministère des Finances s’est engagé dans un vaste programme de réformes en matière de gestion des finances publiques, en lien avec le programme de la 7ème république. Ce programme, a dit M. Boukari Mamane, vise prioritairement à renforcer les capacités des ressources humaines, moderniser les administrations financières, promouvoir le civisme fiscal, améliorer la qualité des services ; rationnaliser les dépenses fiscales et exercer un contrôle rigoureux sur la qualité de la dépense publique.
C’est dans cette optique que la Direction générale des impôts a, à l’instar des autres structures du ministère, développé une grande expérience de planification stratégique, depuis plus de quinze ans. Le dernier plan stratégique couvrait la période 2018-2021 dont la mise en œuvre a pris fin l’année dernière avec une deuxième évaluation selon la méthodologie TADAT du système d’administration fiscale. M. Boukari Mamane a, à cet effet, indiqué que cette évolution TADAT dont les résultats viennent d’être partagés et disséminés au cours de l’atelier qui s’est tenu, la même semaine, figure parmi les actions inscrites dans la 5ème génération du PRGFP adopté par le gouvernement avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers. Aussi, a-t-il ajouté, elle a également débouché sur des résultats dont la prise en compte participera sans doute à l’amélioration de la transparence, de l’efficacité et de l’équité devant l’impôt.
Le Secrétaire général du Ministère des Finances a enfin notifié qu’avec l’arrivée à terme de son plan stratégique 2018-2021, la Direction générale des impôts s’est dotée d’un projet de document de planification stratégique couvrant la période 2022-2024 qui, tiendra compte, de manière optimale des résultats, de la deuxième évaluation TADAT.
Auparavant, le Directeur général des impôts M. Mahamane Mal Ousmane, a dans son allocution affirmé que l’adoption d’un plan stratégique est une tradition désormais consacrée à la Direction générale des impôts dont les fondamentaux ont été solidement fixés par les illustres prédécesseurs. C’est aussi une exigence de responsabilité vis-à-vis du Ministère des Finances, et du contribuable pour le soutien constant à la réforme de modernisation dont la DGI a toujours bénéficié.
Selon M. Mahamane Mal Ousmane, la mise en œuvre du plan stratégique 2018-2021 n’a pas permis à la DGI d’atteindre les résultats escomptés en ce qui concerne la mobilisation et l’efficacité. L’atteinte des objectifs fixés dans le cadre des quatre axes stratégiques qui étaient identifiés a été négativement impactée par des facteurs exogènes à l’organisation, mais aussi par l’incapacité à relever, de manière significative, le niveau de recette fiscale dans un contexte marqué par un niveau élevé de fraude fiscale, une crise économique induite par la crise sanitaire mondiale, la situation sécuritaire dégradée mais aussi par une limitation significative de ses moyens de fonctionnement. Face à ce constat, dit-il, le nouveau plan stratégique 2022-2024, se propose de définir de nouvelles orientations stratégiques afin d’apporter un nouvel élan à l’organisation, une visibilité accrue sur les réformes en cours mais aussi une définition plus précise des responsabilités de chacun quant à la réalisation des objectifs assignés à la DGI. Ce document stratégique, a précisé le Directeur général des impôts, guidera les actions pour réussir de façon optimale les objectifs assignés et la mise en œuvre effective des orientations du Ministère des Finances dont entre autres la formalisation de tous les processus métiers qui traverse la DGI, la digitalisation complète de toutes les procédures d’interaction avec les usagers, la finalisation de la réforme de la facture certifiée pour lutter efficacement contre la fraude à la taxe sur la valeur ajoutée.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)