Alou Moustapha
L’enthousiasme presque délirant, la joie des grands jours, la ferveur débordante, la liesse populaire, la gaieté des cœurs, la communion des esprits, qui étaient au rendez-vous tout au long du séjour du Chef de l’Etat dans la région de Dosso, témoignent de la volonté ardente, la foi inébranlable des filles et fils de cette région de marquer leur soutien sans faille à l’idéal d’un Niger nouveau prôné par le Général d’Armée Abdourahamane Tiani depuis plus de deux ans et de manifester leur adhésion à l’œuvre de construction nationale.
En effet, autorités administratives, coutumières et religieuses, responsables des services déconcentrés de l’État, des forces de défense et de sécurité, représentants des couches socioprofessionnelles, organisations des femmes, structures des jeunes, masses populaires, aucune frange sociale ne s’était laissée conter le passage du Président de la République, Chef de l’Etat, dans la région de Alpha Seybou, le marabout aveugle de Kopsitanda qui, malgré son handicap, résista farouchement et dignement aux oppresseurs coloniaux. Il en est de même dans le Boboye, le Fakara du Chef de guerre Issa Korombeizé Modi, le Dendi de l’Askia Nouhou en passant par la Cité du Zarmakoye Kossom et l’Arewa de la Saraounia Mangou.
Parmi ses hommes du camp militaire Agali, quartier général de la Zone de défense N°7 d’abord, le Chef Suprême des Armées a promis une punition sévère aux groupes terroristes, commis par des puissances impérialistes qui écument la région, et une sanction à la hauteur de l’infamie des traîtres à la Nation, aujourd’hui commis de quelques États colonialistes de l’Occident connus de tous et autres ennemis internes. « Nous ne cesserons jamais de le dire pour que ceux qui les soutiennent sachent que nous savons et que nous prendrons les mesures pour leur apporter une réponse appropriée », dira le Chef Suprême des Armées.
Au nom des martyrs, des sacrifices consentis par les forces de défense et de sécurité qui ont su renverser la tendance, maîtriser la situation dans cette guerre importée et imposée au peuple nigérien et au peuple sahélien en général, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani fit ce serment, devant la hiérarchie militaire et la troupe : « Incha Allah, c’est un serment, l’Etat ne faillira pas dans le soutien qu’il doit apporter à l’ensemble de nos forces de défense et de sécurité ».
A Gaya ensuite, en aval du fleuve Niger, l’antre de l’Askia Nouhou, héros de la résistance Songhay et fondateur du royaume du Dendi qui englobait du reste quasiment tout l’Ouest nigérien actuel et le Nord de la République du Bénin, celui-là même qui a refusé la tutelle des envahisseurs et imposteurs en résistant farouchement, le Président de la République a situé le contexte dans lequel il effectue cette visite avant de décliner les enjeux et les défis.
S’agissant de la réouverture de la frontière entre notre pays et le Bénin, qui au demeurant abrite des troupes françaises et constitue un gîte pour des mercenaires de tout acabit, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani a été on ne peut plus péremptoire : « rouvrir la frontière avec le Bénin, en l’état actuel des choses, c’est trahir les aspirations du peuple et je ne trahirai jamais les aspirations du peuple. C’est pourquoi, la frontière avec le Bénin restera fermée aussi longtemps que la situation n’évoluera pas positivement du côté béninois ».
Cette décision ferme est non seulement justifiée par les agissements de la France dont les soldats, prêts à s’organiser en meutes pour déstabiliser notre pays à la moindre inattention ou imprudence, pullulent dans le parc du W et la Penjari en territoire béninois. Elle est, d’autre part, recommandée par l’un des serments du Président de la République, Chef de l’Etat, qui est de protéger les intérêts nationaux et de ne jamais travestir les aspirations de son peuple.
Aussi, la réunion de Conseil Régional de Sécurité qu’il a présidée dans la matinée du dimanche 9 Novembre 2025 à Dosso a-t-elle permis au Chef Suprême des Armées d’aborder une fois de plus le sujet sécuritaire et de donner les instructions et consignes nécessaires à la coordination des actions des forces de défense et de sécurité de la région de Dosso.
Dans la commune urbaine de Dosso, enfin, devant une population venue nombreuse pour l’écouter, le dimanche 9 novembre 2025, le Président de la République, Chef de l’Etat, a centré son intervention sur la fraternité, le raffermissement des liens ancestraux, la cohésion sociale, la coexistence pacifique entre agriculteurs et éleveurs, la participation communautaire à l’effort de guerre à travers le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP), le Programme Grande Irrigation (PGI), la construction du port sec et du complexe pétrochimique de Dosso.
Moustapha Alou (ONEP)
