La Fondation ‘’Guri Vie Meilleure’’ de la Première Dame Hadjia Aïssata Issoufou Mahamadou multiplie les actions en faveur de l’épanouissement de la femme rurale. Dans ce cadre, la Fondation a initié un vaste projet dénommé ‘’Projet Genre et Pratiques de l’Agriculture Intelligente face aux Effets du Changement Climatique dans la Région de Tahoua’’, dont les activités ont été officiellement lancées, le 28 septembre dernier dans la commune d’Illéla. C’était en présence du Préfet du département d’Illéla, M. Sadou Boureima, du maire de la Commune d’Illéla, d’une équipe de la Fondation ‘’Guri Vie Meilleure’’, du Chef de canton d’Iléla, l’honorable Yacouba Habibou Oumani, de plusieurs autres chefs coutumiers et religieux, ainsi qu’une foule de participants dont les femmes bénéficiaires des appuis dudit projet.
En procédant au lancement des activités du Projet, le Préfet du département d’Illéla, M. Sadou Boureima a vivement salué cette initiative qui contribuera aux efforts d’autonomisation de la femme nigérienne, particulièrement celles de la zone d’intervention de ce projet. Précisant que ce projet est mis en œuvre par la Fondation ‘’Guri Vie Meilleure’’ de la Première Dame Hadjia Aïssata Issoufou avec des partenaires comme le NEPAD, il a indiqué que l’objectif visé à travers cette initiative est de contribuer à l’Initiative 3N, cette politique phare du gouvernement de la 7ème République, avec à sa tête, SEM. Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l’Etat, et SEM. Brigi Rafini, Premier ministre, Chef du Gouvernement. En effet, a-t-il rappelé, l’Initiative 3N est un cadre créé sous l’impulsion du Président de la République en vue de garantir une sécurité alimentaire durable au Niger, afin que, comme l’a dit le Chef de l’Etat, ‘’sécheresse ne rime plus avec pauvreté’’.
« Ce projet vise aussi à lutter contre la grande pauvreté des femmes en milieu rural et péri-urbain, dont les femmes de la commune rurale d’Illéla pour la phase pilote. Ce choix, n’est pas un hasard, car les femmes bénéficiaires du projet ont démontré qu’elles sont des grandes actrices du développement. Ce projet vise aussi à favoriser la création d’emplois. En effet, rien que pour la première phase, ce sont cinquante (50) femmes qui seront responsabilisées pour conduire cette phase pilote pendant quatre (4) mois. Le Projet vise alors à renforcer la résilience des populations d’Illéla et environs», a souligné le préfet d’Illéla.
Parlant des perspectives régionales du projet, il a indiqué qu’elles seront envisagées selon le défi de la réussite de cette phase pilote en gagnant le pari de réaliser des tonnes appréciables de produits agricoles sur ce site maraicher. Car, a-t-il annoncé, la réussite de cette phase pilote conditionne l’extension des interventions du projet à toute les autres zones de la région de Tahoua, mais aussi dans cinq autres régions du Niger. A cet égard, il a invité les exploitantes du site maraicher du projet pilote à faire preuve de courage et d’abnégation pour relever le défi de faire de ce projet une réussite au-delà de toute espérance.
Prenant la parole à son tour, le Chef de canton d’Illéla, l’honorable Yacouba Habibou Oumani, a vivement exprimé, au nom de l’ensemble de la population du canton, son immense satisfaction et sa reconnaissance à l’endroit de la Première Dame Hadjia Aïssata Issoufou et de sa fondation pour cette initiative. Soulignant l’importance de l’initiative de la création de ce projet pour les bénéficiaires de la phase pilote ainsi que pour les productrices des autres régions de notre pays qui pourront en bénéficier par la suite, l’honorable Yacouba Habibou Oumani, a invité les exploitantes du périmètre maraicher de la commune d’Illéla à bien nouer leur pagne pour honorer la confiance placée en elles, en vue de faire de ce projet une réussite éclatante. « Il vous faut relaver le défi pour permettre aux autres femmes du pays de tirer d’immenses profits de ce projet. Nous avons confiance en votre capacité de mobilisation au travail et à votre combativité sur le front des actions de développement. Aussi, nous demandons à l’équipe de la Fondation Guri de transmettre nos sincères salutations et reconnaissances à la présidente de la Fondation, la Première Dame Hadjia Aïssata Issoufou», a-t-il dit en substance.
Abondant dans le même sens, le financier de la Fondation Guri Vie Meilleure’’, M. Hadi Yacoubou, a expliqué à l’assistance tous les tenants et aboutissants de cette louable initiative lancée par la Fondation. Parlant des enjeux, il a insisté sur l’impérieuse nécessité de faire en sorte que pour un coup d’essai, cette phase pilote soit un coup de maître afin d’assurer la poursuite des actions du projet dans d’autres localités de la région de Tahoua, mais aussi d’autres régions du pays.
Quant au directeur des programmes à la Fondation Guri Vie Meilleure, M. Moustapha Chétima, il a d’abord précisé que ce projet s’inscrit dans le cadre du programme d’appui au genre à l’agriculture et au changement climatique. « Ce Programme concerne cinq pays d’Afrique, à savoir le Malawi, l’Ethiopie, le Rwanda, le Cameroun et le Niger. La mise en œuvre de ce projet se fera au Niger à travers la Fondation ‘’Guri Vie Meilleure’’ sur financement du NEPAD. D’une manière plus générale, la Fondation ‘’Guri Vie Meilleure’’ de la Première Dame Hadjia Aïssata Issoufou intervient dans quatre domaines qui sont : la santé, l’éducation, l’environnement et l’autonomisation de la femme. A travers ce projet, la Fondation Guri vie meilleure a développé de nouvelles stratégies d’adaptation, dont spécifiquement le développement de mesures d’adaptation et d’atténuation aux chocs du changement climatique dans le domaine de l’agriculture », a-t-il indiqué.
Assane Soumana(onep)