Le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Dr Kabirou Sani, a présidé hier matin, la session de ladite institution au titre du mois de février 2022. Les points inscrits à l’ordre jour sont : examen et adoption du procès-verbal de la session du mois de janvier 2022, Information sur le CSC ; examen de la demande d’avis du gouvernement sur le projet de loi portant révision des articles 159, 161 et 162 de la Constitution du 25 novembre 2010 et le projet de loi organique modifiant et complétant la loi organique 2012-34 du 07 juin 2012 portant composition, attributions, organisation et fonctionnement du Conseil Supérieur de la Communication ; examen et adoption du projet de délibération portant adoption de la charte des journalistes professionnels du Niger ; examen et adoption des rapports des commissions d’instructions et questions diverses.
Procédant à l’ouverture des travaux, le président du Conseil Supérieur de la Communication a insisté sur le point relatif à l’examen de la demande d’avis du gouvernement sur le projet de loi portant révision des articles 159, 161 et 162 de la Constitution du 25 novembre 2010 et le projet de loi organique modifiant et complétant la loi organique 2012-34 du 07 juin 2012 portant composition, attributions, organisation et fonctionnement du Conseil Supérieur de la Communication. Cette demande, selon lui, est faite conformément aux dispositions de l’article 9, alinéa 3 de la loi n°2012-34 du 07 juin 2012 susvisée, qui dispose que «le Conseil Supérieur de la Communication est consulté par les pouvoirs exécutifs et législatifs avant toute prise de décision dans les matières relevant de sa compétence, en particulier les textes relatifs au secteur de la communication.»
Ainsi, indique Dr Kabirou Sani, depuis bientôt dix ans de mise en œuvre de la loi 2012-34 portant composition, attributions, organisation et fonctionnement du CSC, d’importantes insuffisances ont été décelées entravant souvent l’efficacité de la régulation des médias. Il s’agit notamment de la forte et fulgurante percée des réseaux sociaux au Niger et l’avènement de la TNT qui constituent des évolutions digitales majeures qui nécessitent des réformes profondes des textes du régulateur. Le président du CSC a, en outre, souligné que les textes actuels sont muets sur l’imbrication du digital et des médias traditionnels. Ce qui ne permet pas une régulation prompte et efficace des médias notamment la procédure des traitements des plaintes étant lourde pendant que l’information circule à la vitesse de l’éclair. «Il y a une nécessité de reformer les textes du CSC pour une régulation prompte et efficace», a estimé Dr Kabirou Sani.
Aussi, notifie le président du CSC, les conseillers auront au cours de la présente session à examiner et adopter la nouvelle charte des journalistes professionnels, dont ils en sont les gardiens et dépositaires. Outre l’examen de la demande d’avis du gouvernement sur le projet de loi portant révision des articles 159, 161 et 162 de la constitution du 25 novembre 2010 et le projet de loi organique modifiant et complétant la loi organique 2012-34 du 07 juin 2012 portant composition, attributions, organisation et fonctionnement du conseil supérieur de la communication et l’examen et l’adoption de la charte des journalistes professionnels du Niger, la session va aussi examiner et adopter les rapports des commissions d’instruction.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)