La mise en place du comité de réflexion permettra d’optimiser les réalisation du RRVCDP
Gaya a abrité du 04 au 06 juillet 2024 la première réunion du Comité de Réflexion sur la Pérennisation des Investissements réalisés par la composante Niger du Programme Régional de Développement des Chaînes de Valeurs du Riz (RRVCDP-Niger). La cérémonie a été placée sous la présidence de M. Bawa Gaoh Ousmane, président du comité de réflexion, en présence de l’inspecteur des services au Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, des représentants des directions générales de l’agriculture et de l’élevage, du génie rural, de l’ONAHA de la directrice de l’action coopérative et de la promotion des organisations des éleveurs, du Coordonnateur national du comité de la composante Niger du RRVCDP. Les chaînes de valeurs du riz ont pour objectif de contribuer à réduire significativement l’importation du riz à l’horizon 2025.
A l’ouverture des travaux, le président du comité de réflexion, M. Bawa Gaoh Ousmane a d’abord transmis aux participants les chaleureuses salutations du ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, le Colonel Elhadj Ousmane Mahaman qui accorde une place de choix aux résultats qui découleront des travaux. M. Bawa Gaoh Ousmane a salué tous ceux qui ont effectué le déplacement pour prendre part à cette rencontre. Il devait par la suite rappeler que depuis les évènements du 26 juillet 2023, le Niger a pris un tournant décisif dans la gestion des affaires publiques pour l’atteinte de sa pleine et entière souveraineté nationale. Aussi, a-t-il précisé, sous l’impulsion des plus hautes autorités de la République du Niger au premier rang desquelles le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du CNSP, et le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine, le gouvernement a élaboré le Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie dont un des axes majeurs est le développement rural et la sécurité alimentaire.
C’est ainsi que le gouvernement, à travers le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, a amorcé l’élaboration de projets et programmes dont l’Initiative Souveraineté alimentaire 2024 basée sur les productions végétales et animales à cycle court, le Programme d’Appui à l’Intensification des Cultures Irriguées et à la Production Animale pour un montant de plus de 611 milliards de francs CFA dont le financement de la première phase d’un montant de 214 milliards de francs CFA est déjà acquis. A cela s’ajoute le Programme Grande Irrigation qui ambitionne d’aménager 21.700 ha dans toutes les zones rizicoles du pays ainsi que le Programme Régional de Développement des Chaînes de Valeur du Riz.
Le RRVCDP-Niger, a renchéri le président du comité de réflexion, occupe une place importante pour le soutien qu’il apporte à l’augmentation de la production et la productivité des exploitations rizicoles à travers d’importants investissements qui sont réalisés ou sont en cours de réalisation au profit des riziculteurs et de leurs organisations, ainsi que les autres acteurs de la chaîne de valeurs du riz dans sa zone d’intervention. Il s’agit de 80 moissonneuses batteuses, 70 motoculteurs, 5 mini rizeries à chaîne complète, 2 complexes d’étuvage, 10 magasins de stockage de 200 tonnes chacun, 40 aires de séchage et 50 points de ventes pour un montant global de 1.485.459.809 francs CFA. Pour soutenir et faciliter l’accès au financement des activités, une ligne de crédit de 1.200.000.000 de francs CFA et un fonds de garantie de 540.000.000 de francs CFA sont en cours de mise en place. Cependant, M. Bawa Gaoh Ousmane a déploré la mauvaise gestion des investissements mis en place au profit du monde rural sans laisser de traces. Il a de ce fait salué l’initiative des instances de gestion et d’orientation du Projet RRVCDP Niger pour la création d’un comité de réflexion sur la pérennisation de tous les investissements acquis. Les membres du comité de réflexion sur la pérennisation des investissements réalisés par le RRVCDP ont mis à profit leur réunion pour visiter quelques réalisations en vue de s’imprégner de la situation sur le terrain.
Mahamane Amadou, ONEP/Dosso
