Le Syndicat des Travailleurs du Barrage de Kandadji (SYNTRAB) a organisé hier matin à Niamey, une Assemblée Générale Constitutive. C’est le Secrétaire général dudit syndicat, M. Mamane Laminou, qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux.
A l’entame de ces travaux de l’Assemblée générale constitutive, le Secrétaire général a souligné que le secteur des BETP, et plus particulièrement le Barrage de Kandadji, quoi que partie prenante dans le développement économique, social et culturel de notre pays connait des problèmes eu égard aux évènements du 26 juillet 2023 où la CEDEAO et l’UEMOA ont pris des mesures iniques et illégales contre le Niger et son peuple. Ce qui explique que les travaux de cette infrastructure connaissent des perturbations dans leur réalisation. « Cette situation a conduit certains partenaires du barrage à prendre des mesures qui jurent d’avec la législation en vigueur en matière des droits des travailleurs au Niger. Conscient de cette situation, nous, travailleurs du Barrage de Kandadji, avons décidé en toute souveraineté de la création d’une organisation syndicale dénommée (SYNTRAB) qui, à nos yeux est la seule alternative pour la défense de nos intérêts matériels et moraux », a-t-il dit.
Selon lui, le SYNTRAB est une organisation libre et démocratique. Elle n’est créée contre personne. Son credo est le dialogue social dans le cadre d’un partenariat sincère. « Aussi, puis-je rappeler qu’un syndicat se crée et s’enracine par la volonté et la vivacité de ses principaux responsables, mais aussi par la détermination des militantes et militants à répondre aux mots d’ordre du syndicat », a estimé M. Mamane Laminou.
Le partenariat sincère, a-t-il ajouté, ne signifie guère l’abandon de la lutte pour la défense des intérêts matériels et moraux. « J’ose espérer que désormais, le Ministère de tutelle ainsi que la direction générale du Barrage de Kandadji et ses différents partenaires associeront le SYNTRAB dans toutes les prises de décisions qui engageront la vie des travailleurs », a estimé le Secrétaire général.
Au cours de ces assises, les participants passeront au peigne fin les problèmes qui les assaillent et des décisions importantes seront prises et transmises à qui de droit pour que des discussions sincères soient ouvertes dans le cadre du dialogue social. « Pour ce faire, nous nous devons de faire preuve d’abnégation et d’ardeur dans le travail pour que le SYNTRAB, dans toute sa composante, connaisse une nette progression pour le bien de tous », a conclu M. Mamane Laminou.
Farida Ibrahim Assoumane (ONEP)