La Commission Nationale pour l’UNESCO et l’ICESCO et L’ONG AIED/Akoula organisent depuis mardi dernier à Niamey, un atelier de formation sur l’autonomisation des femmes en lien avec la prévention de l’extrémisme violent. Cet atelier a pour objectif principal de contribuer à la réduction de la pauvreté des femmes au Niger en vue d’un développement durable inclusif. La cérémonie d’ouverture des travaux qui dureront 3 jours a été présidée par le Secrétaire général du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, M. Hachimou AbdoulKarim, en présence du Coordonnateur de l’ONG AIED/Akoula, du Secrétaire Exécutif de la Commission National UNESCO/ICESCO, du Représentant de l’ICESCO et de plusieurs invités.
Dans ses propos liminaires, le Secrétaire général du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant a rappelé que les circonstances sécuritaires qui menacent la paix du pays, freinent le développement durable et étendent l’extrémisme violent et le mouvement des populations. C’est pour ces raisons que la thématique de l’autonomisation de la femme a été inscrite au cœur du Plan de Développement Economique et Social (PDES 2022-2026) qui est la traduction des orientations du Programme de Renaissance acte III des autorités du Niger. En effet, pour M. Hachimou AbdoulKarim, le thème de l’atelier «Autonomisation des femmes en lien avec l’extrémisme violent» cadre parfaitement avec le Plan d’Action national de l’Agenda Femmes, Paix et Sécurité de deuxième génération pour la période 2020-2024 adopté par le Gouvernement le 28 septembre 2020. «Nous sommes tous interpellés par les défis ultimes auxquels les femmes et les enfants sont confrontés dans les zones affectées par l’insécurité et l’extrémisme violent car les facteurs d’incitation et d’attractivité sont insidieux, difficilement perceptibles par les populations mal informées» a-t-il indiqué.
Pour le Secrétaire exécutif de la Commission UNESCO/ICESCO, M. Assoumane Mahamadou, depuis l’adhésion du Niger à l’ICESCO (Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture), aujourd’hui devenue ICESCO (organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la Culture) en 1983, soit un an après l’approbation à Rabat au Maroc de la charte de création de cette institution, plusieurs actions concrètes ont été menées au profit de notre pays.
Quant au représentant de l’ICESCO M. Alioune Ndiaye, il a déclaré que cet atelier est pour l’ICESCO, au-delà de la demande qui a été formulée par la commission nationale, une manière de magnifier, cet excellent exemple que constitue le Niger sous le leadership de Président Mohamed Bazoum.
Pour sa part, le coordonnateur de l’ONG AIED/Akoula M. Bizo Moussa, a rappelé que l’AIED/Akoula est une jeune association dont la vocation est d’apporter le soutien nécessaire aux actions collectives de développement mais surtout à l’effort du gouvernement dans la recherche du bien-être de la population nigérienne. Selon M. Bizo, cet atelier a pour objectif principal de contribuer à la réduction de la pauvreté des femmes au Niger en vue d’un développement durable inclusif.
Rachida Abdou Ibrahim et Amadou Oumarou Idé