Dans le domaine de la santé, écrivait le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, dans son livre titré « POUR LE NIGER, LAABU SANNI NO-ZANCEN KASA NE » et sous-titré « Ma Vision pour un Niger véritablement indépendant et prospère », « l’accent sera mis sur l’amélioration de l’accessibilité, la qualité dans la délivrance des soins et de la disponibilité des médicaments », (P 27).
Le Président du CNSP poursuit : « Une place significative sera également accordée au rehaussement du taux de fréquentation des établissements de santé », (P 28).
Il est patent, en effet, que depuis plusieurs années, l’accessibilité aux centres de santé est devenue, comme qui dirait, la croix et la bannière pour les populations des zones urbaines, semi-urbaines et surtout rurales.
Aux tarifs exorbitants se sont joints des coûts de prestation sans cesse à la hausse, fluctuants d’un centre public de santé à un autre, selon l’humeur de l’agent de santé souvent, ou la bourse du patient parfois.
C’est donc partant de ce triste constat émaillé d’injustice, de négligence, d’affairisme voire de violation du Serment d’Hippocrate, et pour mettre en œuvre les idées pertinentes déclinées par le Président du CNSP, Chef de l’Etat, dans l’axe 4 de sa vision, que le Conseil des Ministres a adopté, le 22 Août 2024, un projet de décret fixant les tarifs des prestations des soins dans les formations publiques de Santé.
Ainsi, à compter du 1er Septembre 2024, après-demain donc, les coûts des prestations dans les formations sanitaires publiques seront réduits de moitié sur toute l’étendue du territoire national et à tous les niveaux de la pyramide des soins à savoir les cases de santé, les Centres de Santé Intégrés (CSI), les Hôpitaux de District, les Centres Hospitaliers Régionaux, les Centres de Santé de la Mère et de l’Enfant, les Hôpitaux Nationaux, la Maternité Issaka Gazobi et les Hôpitaux Nationaux de Référence.
En termes clairs, cette baisse de la tarification décidée par le CNSP et le Gouvernement consiste en une réduction de 50 % des coûts actuellement pratiqués dans les formations publiques de santé.
Cette nouvelle tarification concerne les consultations curatives des personnes de plus de cinq (5) ans, la mise en observation des malades, les hospitalisations, les examens de laboratoire, les examens d’imagerie et les actes médico-chirurgicaux.
Au surplus, les accouchements sont gratuits et désormais pour la dialyse, les patients n’auront plus à constituer le forfait à vie qui est de 150.000 FCFA.
Evidemment, et tout naturellement du reste, c’est avec une grande joie et un sentiment de fierté que les populations des huit (8) régions du pays ont appris cette bonne nouvelle qu’elles attendaient depuis plus d’une dizaine d’années.
Assurément, ces populations, les plus vulnérables en l’occurrence, retiendront qu’il a fallu l’arrivée au pouvoir des Forces de Défense et de Sécurité réunies au sein du CNSP pour que cette décision à caractère social soit prise.
Elles ont exprimé d’ailleurs toute leur reconnaissance au Président du CNSP, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani qui a pris « cette mesure qui nous va droit au cœur et qui va alléger la tâche aux vulnérables et aux pauvres et leur permettre d’accéder aux soins de santé ».
Il s’agit pour le CNSP et le Gouvernement, à travers ces différentes mesures, de concrétiser les engagements pour l’amélioration de la santé des populations contenus dans la Vision du Chef de l’Etat et d’harmoniser les tarifs des prestations de santé dans les formations sanitaires publiques afin de les rendre accessibles.
En définitive, ces différentes mesures sont inspirées par la nécessité d’assurer dans notre pays une justice sociale aux couches vulnérables (les femmes, les jeunes, les personnes vivant avec un handicap et les enfants) et aux populations les plus démunies, particulièrement celles se trouvant en Zone rurale qui constituent la masse laborieuse qui fait face de façon récurrente et quasi-permanente aux vicissitudes de la vie.