Les Chefs d’Etat et de Gouvernement du continent ont tenu, le vendredi 25 novembre dernier à Niamey, le sommet extraordinaire de l’Union Africaine sur l’industrialisation et la diversification économique et celui sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). A l’issue des travaux, les dirigeants africains se sont engagés à accélérer la mise en œuvre des priorités du continent pour stimuler le développement et l’inclusion économique.
A la fin des travaux de Niamey, les Chefs d’Etat et de Gouvernement africains ont adopté le projet de déclaration et de décisions du sommet extraordinaire sur l’industrialisation et la diversification économique africaine. Les autres points forts de la rencontre des décideurs africains étaient la présentation tant attendue du rapport sur la Zone de libre-échange continentale africaine de l’ancien Président de la République, SE Issoufou Mahamadou, et la présentation du projet de rapport sur la première session extraordinaire du conseil des ministres du commerce suivie de l’adoption, par les Chefs d’Etat et de Gouvernement, du projet de décision de la session extraordinaire de la ZLECAf.
Pour le Président de République, SE. Mohamed Bazoum, les textes adoptés par les leaders africains à l’issue des travaux de Niamey, sont une base pour l’avenir de l’industrialisation du continent africain, ainsi que du commerce entre les Etats africains « pourvu que nous soyons attentifs à la mise en œuvre de l’ensemble des mesures qui sont préconisées dans ces textes». L’hôte du sommet s’est félicité du travail accompli à Niamey et a témoigné sa gratitude aux nombreuses personnalités qui ont fait le déplacement pour assister au sommet.
Plutôt dans la matinée, dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture des travaux du sommet, le Président Mohamed Bazoum a souligné les domaines prioritaires qui doivent soutenir l’effort d’industrialisation en Afrique et de diversification de l’économie. Il a appelé, non seulement à libérer ‘‘les énergies’’ des entrepreneurs africains, mais aussi à assouplir les règles d’accès aux crédits et à investir massivement dans l’enseignement pour disposer d’une main d’œuvre qualifiée à même de garantir l’atteinte des ambitions que le continent s’est librement assigné.
Les dirigeants africains ont rendu un hommage appuyé au champion de la ZLECAf, l’ancien président Issoufou Mahamadou du Niger, pour son investissement continu dans l’aboutissement du projet de zone de libre-échange continental africaine. Ce dernier a présenté son dernier rapport, à huis- clos, aux Chefs d’Etat et de Gouvernement et a réaffirmé sa disponibilité à travailler à l’aboutissement de ce rêve en passe de devenir une réalité. Pour l’heure, 44 pays sur les 53 membres de l’Union Africaine, l’ont ratifié, selon la ministre des affaires étrangères du Sénégal dont le pays assure la présidence tournante de l’UA, les traités de la ZLECAF.
Souleymane Yahaya(onep)