Le comité de gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP), a rencontré, hier matin au centre international de conférence Mahatma Gandhi, les associations religieuses de toutes les confessions. Il s’agit à travers cette rencontre de déterminer la contribution des associations religieuses dans la stratégie de communication et de sensibilisation du fonds afin de faire adhérer et de faire agir les populations.
Cette rencontre d’échanges et de partage entre les deux parties a, d’abord débuté, sur une présentation sommaire du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie créé par ordonnance n° 2023-13 du 11 octobre 2023. Le décor étant planté, la suite des échanges a eu lieu à huis clos.
Ainsi, à la sortie de ce long échange d’environ deux heures d’horloge, le Secrétaire General Permanent du Conseil Islamique du Niger, M. Adourahamane Amadou a expliqué que les oulémas comptent dès demain lors la prière du vendredi (Djouma’a) de procéder à des sensibilisations sur la nécessité d’adhérer à cette contribution à travers les sermons et les prêches pour que les citoyens apportent leurs contributions aux Forces de Défenses et de Sécurité qui sont sur le terrain et aux personnes déplacées. « Nous allons expliquer et mobiliser toute la population parce qu’il faut qu’on prenne toutes ces questions en charge », affirme-t-il.
Signe de la diversité religieuse et la coexistence pacifique entre les différentes croyances, le Père Anthony Coudjofio, Curé de la cathédrale de Niamey, a expliqué que la solidarité est une activité que chaque chrétien doit mettre au profit de sa foi. « Les textes bibliques le disent bien, nous devons être solidaires et le contexte du Niger aujourd’hui, nous invite à y participer. Et en tant que prêtre ma mission, c’est de rappeler cela une fois de plus à la communauté chrétienne de pouvoir bien se mobiliser pour participer massivement et effectivement à l’appel de ce fonds. Cela va servir à contribuer au développement de notre pays », a-t-il déclaré.
Hamissou Yahaya (ONEP)