En visite au Niger dans le cadre d’une mission de travail, du 4 au 5 juillet 2022, la présidente directrice générale (PDG) de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), Valérie Verdier a, sur l’invitation du Comité d’Organisation du Cinquantenaire de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, animé une conférence, hier mardi 5 juillet 2022, à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines. Cette conférence qui porte sur « Science et Durabilité : mieux comprendre pour co-construire et transformer », a enregistré la participation de plusieurs personnalités, dont des enseignants chercheurs et des étudiants.
Dans son exposé, Valérie Verdier a dans un premier temps procédé à la présentation de son institution avant de revenir sur ce qu’elle a appelé « la trajectoire de l’IRD », notamment en ce qui concerne les principales missions et activités de l’institut.
Cet exposé de Valérie a débuté avec un film introductif qui présente de manière synthétique l’IRD. Il ressort de cette communication que l’IRD travaille avec plusieurs pays à travers le monde et compte environ 2000 chercheurs. Elle a souligné que l’Institut est placé en France sous la tutelle de deux ministères : celui des Enseignement Supérieur et de la Recherche et celui de l’Europe et des Affaires Etrangères. La principale mission de l’IRD, a-t-elle expliqué c’est la production des connaissances pour répondre aux multiples besoins des populations à travers le monde. L’Institut, précise -t-elle travaille dans une démarche constructive avec l’ensemble de ses partenaires dans le monde dans le cadre des recherches pluridisciplinaires. Dans ce partenariat, l’IRD travaille particulièrement avec les Universités et les autres institutions de recherches.
Elle a saisi cette opportunité pour expliquer à l’assistance l’expérience de l’institution dans le cadre de son partenariat avec l’Afrique. Elle a indiqué que c’est le continent dans lequel l’institut a déployé le plus grand nombre de ses efforts.
Elle n’a pas perdu de vue à cette occasion, également les différents défis face auxquels, elle a invité tout le monde à travailler. Il s’agit des défis à l’image de la COVID-19 et celui lié au changement climatique. Plusieurs initiatives ont été développée a-t-elle relevé par l’IRD parmi lesquelles la mise en place des clubs des jeunes dont la principale action est de discuter et travailler sur les questions de l’eau.
La PDG de l’IRD a au terme de son exposé exprimé sa reconnaissance et sa joie pour avoir été invitée à partager ses
réflexions et celles de son institution dans le cadre du cinquantenaire de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. La conférence a pris fin après des échanges fluctueux entre la conférencière et l’assistance
Après la conférence, la PDG de l’IRD s’est confiée aux journalistes présents face auxquels elle a exprimé ses sentiments, ceux d’avoir partagé avec les différents acteurs du domaine de la recherche la vision et le travail de l’institut. Elle a souligné que l’IRD travaille principalement dans la recherche et le renforcement d’un partenariat équitable dans le but de répondre au besoin de la population. « L’objectif fondamental de cette conférence c’est de bien expliquer la trajectoire de l’IRD. Que l’IRD ne change pas de trajectoire, qu’il a une trajectoire beaucoup plus ambitieuse (…) on fait de la recherche pour les populations qui en ont besoin et sur les problèmes que les populations nous posent. Il s’agit d’améliorer les besoins des populations. On appelle cela de la recherche finalisée. « Moi je l’appelle de la recherche avec et pour la société et j’ai le sentiment d’avoir passé un message clair et compréhensif », a expliqué Valérie Verdier. « C’est un échange très pertinent sur une des questions très importantes pour les missions qui sont les nôtres, sur les rôles du politique et des politiciens à partir de nos résultats de recherches, sur le rôle de la jeunesse. Il s’agit d’avoir des initiatives pour voir comment développer le partenariat au Niger », a-t-elle dit.
Il faut noter que Valérie Verdier est une biologiste reconnue internationalement pour ses études en phytopathologie. Elle défend une « science des solutions durables » basée sur des savoirs transdisciplinaires et locaux, co-construite avec les communautés scientifiques et les sociétés au Sud, pour un fort impact sociétal et environnemental.
Ali Maman(onep)