
Le Contrôleur Général de la Police Mamane Issoufou à reçu des explications...
C’est par les chantiers relevant de la Direction Régionale de la Jeunesse, de la Culture, des Arts et des Sports que le Gouverneur de la région de Maradi, le Contrôleur Général de Police Mamane Issoufou, a débuté une série de visites qui l’amènera sur tous les chantiers d’infrastructures relavant de l’Etat. Il n’est un secret pour personne que Maradi regorge de plusieurs chantiers de construction financés à grands frais, mais abandonnés ou mal exécutés.
Il s’agit, donc, pour le Gouverneur de vérifier la situation de ces différents chantiers afin de juger la qualité et les niveaux d’exécution. Le Contrôleur Général de Police Mamane Issoufou a visité les chantiers de la Direction Régionale de la Jeunesse, de la Culture, des Arts et des Sports au quartier Ali Dan SOFO (un bloc administratif), mais aussi au quartier Zaria (un chantier de mise à niveau d’un Centre de promotion des jeunes -CPJ).

A l’issue de ces étapes, le Gouverneur de la région de Maradi a exprimé des sentiments plutôt mitigés. Car, souligne-t-il, sur le premier site, la qualité des travaux et leur évolution est acceptable, malgré quelques corrections à apporter. A Zaria par contre, l’Entreprise Sarkin Gobir Business qui a la charge des travaux a complètement déserté le site. « Nous sommes à 62 % du délai d’exécution, vous constatez que les briques ne répondent à aucun critère technique. Le forage qu’il est censé construire, il l’a fait en association avec des techniciens d’un pays voisin qui l’ont exécuté à leur manière », a-t-il relevé.
Cette entreprise, précise-t-il, après avoir perçu le fonds de démarrage, a fait ce que bon lui semble avant de disparaitre dans la nature sans aucun contact. « Nous n’allons pas accepter cela et après des mises en demeure, nous résilierons ce contrat », a précisé le Contrôleur Général de Police Mamane Issoufou, avant d’ajouter que les temps ont changé et que, dorénavant, tout dossier sélectionné pour l’exécution d’un travail sera fait dans les règles de l’art. Il a prévenu que ces visites se poursuivront sur tous les chantiers financés par l’Etat et qu’il faille mettre l’Etat dans ses droits.
Tiémogo Amadou, ONEP Maradi