
Pr Mamadou Saidou (centre), ministre en charge de l’Enseignement Supérieur
Le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique, Pr Mamadou Saidou, a présidé, le mercredi 26 février 2025, la cérémonie d’ouverture de la 14è Session Extraordinaire du Comité Consultatif Général (CCG) du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES). Ces assises se tiennent en prélude à la 42è session du Conseil des Ministres du CAMES prévu en mai 2025 en Guinée Conakry. Cette rencontre qui durera trois jours permettra aux participants d’échanger sur des activités statutaires du CAMES et bien d’autres sujets d’importance capitale visant à promouvoir un enseignement supérieur et la recherche dont on a tant besoin à l’échelle continentale. C’était en présence de la ministre en charge de l’Action Humanitaire ; celle de l’Energie ; du Gouverneur de la région de Niamey ; du président de la Conférence des Recteurs des Universités publiques du Niger et de plusieurs participants.
Selon le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique, Pr Mamadou Saidou, cette réunion marque un tournant décisif pour le CAMES, avec une équipe dirigeante qui déploie harmonieusement son ambitieux programme. Il a aussi souligné les points importants que comporte l’Ordre du jour de cette session extraordinaire qui vont de l’élection des membres du bureau à l’adoption du rapport de la réunion ordinaire du CCG de juillet 2024, en passant par la signature du protocole d’accord avec la Commission de l’Union Africaine, le point sur le déroulement de la phase de pré-inscription aux CCI 2025. Il sera aussi question de l’examen des recours du 22è Concours d’agrégation de Médecine Humaine, Pharmacie, Odontostomatologie, Médecine Vétérinaire et Productions Animales, avec la présentation des palmarès réalisés, des difficultés rencontrées et des recommandations qui s’imposent. Le Conseil Consultatif Général évoquera également le 39è colloque du PRED et les traditionnels recours. Les participants auront également à examiner l’état d’exécution du Plan Stratégique de Développement du CAMES 2024-2028 ; le texte sur le processus d’adhésion des institutions d’enseignement supérieur. Cet ordre du jour très fourni appelle une concentration et un engagement de tous les membres du CCG. «Je sais compter sur chacun de vous pour parvenir à des conclusions et des recommandations pragmatiques pour l’excellence de l’enseignement supérieur», a ajouté Pr Mamadou Saidou.
Auparavant, le Secrétaire général du CAMES, Pr Souleymane Konaté, a d’abord rappelé le lien historique et ombilical du Niger avec le CAMES, dont il est membre fondateur. En effet, a-t-il fait savoir, c’est bien ici même au bord du fleuve Niger, qu’est né le CAMES il y a plus d’un demi-siècle. Et depuis lors, le Niger n’a cessé de protéger et faire grandir le CAMES, comme le ferait tout géniteur aimant et protecteur. Il a aussi souligné l’importance capitale de cette instance dans la vie et les performances de l’institution. Le Comité Consultatif Général analyse et donne son avis sur l’état de mise en œuvre et les perspectives des activités académiques et scientifiques, réalisées et planifiées par le Secrétariat général. Il assure également la transmission des informations académiques et scientifiques du CAMES, aux Institutions d’Enseignement Supérieur et de Recherche des Etats membres.
Pour sa part, le représentant du Bureau du Comité Consultatif Général du CAMES, Pr Félicien AVLESSI, a indiqué que les travaux qui se dérouleront au cours de cette 14è session extraordinaire du CCG du CAMES contribuent au bon fonctionnement de l’institution commune à travers les recommandations et avis qui y seront partagés. « Chacun des points à l’ordre du jour nécessitera un examen rigoureux de notre part afin d’en sortir des recommandations et orientations qui serviront au Secrétariat général du CAMES pour une meilleure préparation de la prochaine session en mai prochain en Guinée. C’est dire l’importance des discussions qui animeront nos échanges et les attentes vis-à-vis de nos contributions », a-t-il déclaré.
Aïchatou H. Wakasso (ONEP)