Le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Dr Kabirou Sani, a présidé hier matin à Niamey, l’ouverture de la session de ladite institution au titre du mois de décembre 2022. Cinq (5) points sont inscrits à l’ordre du jour à savoir, l’examen et l’adoption du procès-verbal de la session ordinaire du mois de novembre 2022, des informations sur le CSC, l’examen et l’adoption du rapport public 2021 du CSC, l’examen et l’adoption des travaux des commissions, et questions diverses.
A l’ouverture des travaux, le président du Conseil supérieur de la communication a rappelé que la loi N°2012-34du 07 juin 2012, portant composition, attributions, organisation et fonctionnement du Conseil Supérieur de la Communication et les textes modificatifs subséquents imposent, à ladite institution, la production d’un rapport d’activités chaque année. L’article 50 de cette loi dispose que «le Conseil Supérieur de la Communication rend compte annuellement de ses activités au Président de République, au président de l’Assemblée nationale, et au Premier ministre. Il rend publics ses rapports d’activités».
C’est donc pour consacrer, a-t-il dit, à cette obligation légale que le rapport d’activités 2021 a été inscrit à l’ordre du jour de la session. Elaborés par les rapporteurs du CSC, ce projet de rapport public comporte les activités de régulation des médias, le renforcement de capacités des membres et personnel du CSC, le renforcement des capacités des journalistes, la coopération et le réseautage, la gestion des ressources financières, et enfin les difficultés et recommandations.
D’après Dr Kabirou Sani, ce rapport, le quatrième du genre consécutif produit par le CSC, résume l’ensemble des activités de régulation menées par le Conseil. C’est pourquoi, il invite les participants à un examen minutieux de ce rapport qui donne un aperçu du travail abattu par ladite institution au cours de l’année 2021 et surtout de formuler des recommandations en vue de rendre plus efficace l’activité de régulation des médias.
Le président du Conseil Supérieur de la Communication a, enfin, exhorté les participants à examiner tous les autres points inscrits à l’ordre du jour de cette session, avec la plus grande attention, dans le respect strict de leurs attributions et de leur champ de compétence.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)