L’Institut Danois des Droits de l’Homme (IDDH) organise, du 16 au 17 mai 2023 à Niamey, un atelier de lancement de l’étude relative aux impacts du développement des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) sur la gouvernance et les droits humains au Niger et au Burkina Faso. Il s’agit à travers cette rencontre de présenter les conclusions auxquelles les experts sont parvenus et de voir avec les décideurs, une fois qu’ils prendront connaissance de ce rapport, ce qu’ils pourront faire en termes d’impact juridique pour que les gens puissent connaitre leurs droits et devoirs digitaux.
Dans son mot introductif, le représentant de l’Institut Danois des Droits de l’Homme (IDDH) au Niger, M. Maïriga Ibrahim a fait une brève présentation de l’IDDH qui, a-t-il dit, est une institution qui s’occupe des questions de promotion et de protection des Droits de l’Homme, à travers la formation en matière des droits de l’homme, et travaille avec les Forces de sécurité intérieures à savoir la Garde, la Police et la Gendarmerie. L’institut travaille également en étroite collaboration avec le Ministère de la Justice, la Commission Nationale des Droits Humains et les Organisations de la Société civile. Il est présent dans trois pays du Sahel que sont le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Aussi, a-t-il fait savoir, l’Institut Danois des Droits de l’Homme accompagne des études sur des thématiques spécifiques qui constituent une préoccupation dans les différents domaines de travail. C’est ainsi qu’il a eu à mener des études dans le domaine minier sur les questions des droits de l’homme. L’institut a également réalisé avec la CNDH un certain nombre d’études relatives à la question du pâturage au Niger.
Pour sa part, le président du Centre d’Information et de Formation en matière de Droits Humains en Afrique (CIFDHA), M. Y. Olivier SOME a indiqué que, cette rencontre fait suite à une étude qui a été menée avec l’appui de l’IDDH sur l’Impact de l’usage de la Technologie sur la gouvernance démocratique au Burkina Faso. Il a aussi souligné l’objectif de cet atelier qui est de présenter les conclusions auxquelles les experts sont parvenus et voir avec les décideurs, une fois qu’ils prendront connaissance de ce rapport, ce qu’ils pourront faire en termes d’impact juridique pour que les gens puissent connaitre leurs droits et devoirs digitaux et en même temps que l’Etat, à travers les textes, puisse leur permettre de s’exprimer à travers les TIC.
Parlant des résultats attendus, M. Y. Olivier SOME a émis le souhait qu’au sortir de cette rencontre tous les acteurs puissent s’approprier des problématiques qui seront soulevées, et œuvrer avec l’accompagnement des partenaires, de l’Etat et de toutes les institutions afin que l’usage des TIC soit une réalité et que son impact sur la gouvernance démocratique soit moins négatif.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)