Le ministre du Commerce et de l’Industrie, M. Seydou Asman a animé hier dans l’après-midi à son cabinet, un point de presse suite à la rencontre d’échange qu’il a eu plus tôt dans la matinée à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger avec les opérateurs économiques et les syndicats des commerçants. En effet, à travers cette sortie médiatique, il s’agit pour le ministre de soulever les questions relatives à l’acheminement des marchandises et la mise au point d’un mécanisme de fixation des prix de denrées de première nécessité, de suivi et du contrôle de ces derniers.
Le ministre du Commerce et de l’Industrie, M. Seydou Asman a souligné que cette visite à la Chambre de commerce lui a permis de rencontrer et de s’entretenir avec l’ensemble du personnel. Lors de cette visite, il a trouvé un personnel bien préparé à affronter les défis qui se posent à notre pays. « Aujourd’hui, vue l’évolution du commerce au plan international, on peut dire que la Chambre de commerce nigérienne est une structure bien pensée et qui a bien adhéré à la marche du commerce international » a-t-il souligné.
Au cours de la rencontre de prise de contact avec les opérateurs économiques, le ministre a échangé sur un certain nombre de points, notamment, la diversification des corridors et la diversification routière. De ce fait, les opérateurs économiques ont, d’une manière générale souhaité qu’on diversifie les corridors et aussi sécuriser les routes par lesquels le Niger peut s’appuyer pour effectivement faire entrer les marchandises. « Ils ont effectivement exprimé le besoin de mettre un mécanisme spécial d’échange financier. C’est-à-dire dans le cadre des transactions qu’ils seront appelés à faire avec d’autres pays pour acheter des produits. Ils ont également demandé à ce qu’on puisse leur mettre un système qui peut leur faciliter les transactions. Ils ont en même temps sollicité le renforcement de dialogue public privé, la mise à considération des entrepôts », a indiqué M. Seydou Asman.
Aussi, les commerçants ont souligné qu’ils disposent des stocks de marchandises en entrepôt qu’ils souhaitent exporter. Mais compte tenue de la situation, le ministre a fait savoir qu’ils souhaiteraient qu’on leur facilite la possibilité, qu’ils ramènent ces produits pour les vendre sur le territoire national. « Toutes les parties se sont engagées à prendre les dispositions nécessaires. Nous ne pouvons pas douter de nos opérateurs économiques, ils ont l’habitude d’être confrontés à ce genre de situation. Ils ont toujours répondu positivement. Cette fois-ci aussi ils vont répondre positivement et nous sommes avec eux. Nous profitons pour dire que nous avons mis en place des structures de contrôles. On va communiquer des numéros au niveau de l’opinion nationale que chacun peut appeler quand il va constater des irrégularités par rapport à certains prix qui seront arrêtés d’un commun accord. Nous demandons aux populations de signaler les irrégularités afin que des mesures soient immédiatement prises », a-t-il martelé.
Salima Hamadou Mounkaila (ONEP)