Chaque année, à l’occasion du mois béni de Ramadan, le gouvernement nigérien prend des dispositions en vue de stabiliser ou réduire les prix des produits de première nécessité comme le riz, le lait, les farines, les huiles alimentaires, etc. A quelques jours du début du jeûne de ramadan, on remarque que la situation des prix est nuancée. Des légères hausses coté condiments tandis que les prix de certains produits de première nécessité restent encore stables. Mais pour combien de temps?
Au niveau du Petit Marché de Niamey, les clients viennent pour s’approvisionner en vivres, lait, sucre et bien d’autres produits. Débout dans son magasin, entouré de clients femmes et hommes, le gérant de Dambadji Import-export au niveau du Petit Marché affirme que pour le moment les prix sont abordables. Il affirme que le carton de sucre de 25 paquets est vendu à 25.000 FCFA et le sac de 50 kg est à 30.000 FCFA. Aussi, le sac de 100 kg du mil est vendu à 27.500 FCFA, celui du sorgho à 27.000 FCFA et pour le maïs à 22.000 FCFA. Le gérant de ce magasin rassure également que les prix des pâtes alimentaires, les conserves, l’huile et autres produits n’ont pas changé. « Le carton de pâte alimentaire est vendu à 7.000 FCFA, pour les conserves, le prix varie entre 600 et 1400 FCFA tout dépend du grammage ou du volume, pour l’huile le bidon de 25 litres se vend à 29.500 FCFA ; pour le bidon de 5 litres il faut noter qu’il y’a plusieurs types d’huiles qui sont vendus entre 6000 et 6500 FCFA », a-t-il expliqué. Le commerçant souligne par la suite que les produits à leur niveau resteront ainsi pour permettre à tous les musulmans de bien passer un excellent mois de ramadan.
M. Amadou Karimoune, jeune fonctionnaire venu pour s’approvisionner chez Dambadji, trouve pour le moment que les prix sont standards. « J’étais venu pour me procurer du riz et des pâtes alimentaires, de peur que dans les jours à venir les prix ne grimpent, j’ai décidé de payer tout le nécessaire pour Ramadan », dit-il. Mais M. Amadou Karimoune lance un appel à l’endroit des autorités et des commerçants de veiller à ce que ces prix restent tels pour permettre aux Nigériens de passer un bon mois de jeûne.
Par ailleurs, les fruits également sont à consommer pendant ce mois, pour leur apport en eau afin de permettre à l’organisme de se maintenir hydraté pour toute la journée. Ils sont aussi une source de vitamines, il est donc important d’en consommer suffisamment lors de l’iftar ou la rupture. Selon un vendeur de fruits aux alentours du Petit marché, les fruits sont jusque-là abordables. Le kilo de la banane se vend à 700 FCFA, celui de l’orange à 500 voire 600 FCFA, pour la mandarine à 1.250 FCFA et la mangue est vendue entre 300 et 450 FCFA l’unité. Pour la pastèque, l’ananas, le melon et la papaye leurs prix varient de 300 FCFA à 1000 FCFA voire 1.200 FCFA l’unité. L’unité de la pomme se vend à 250 FCFA et la poire à 350 FCFA. Le petit pot de raisin est vendu à 600 FCFA tandis que le grand est à 1250 FCFA. « On espère et souhaite que ces prix restent ainsi pour que tout le monde puisse en profiter », affirme-t-il.
Par Rachida Abdou Ibrahim(onep)