
Les membres du comité de pilotage du programme Initiative pour le Financement de la Biodiversité (BIOFIN) sont réunis, ce jeudi 23 janvier à Dosso, pour un atelier national de validation du plan de financement de la biodiversité. C’est le gouverneur de la région de Dosso, le colonel-major Bana Alhassane qui a présidé l’ouverture des travaux de cet atelier organisé par le programme BIOFIN avec l’appui du PNUD. L’on notait également la présence du Secrétaire Général du Ministère de l’Economie et des Finances, de la Représentante résidente adjointe du PNUD au Niger, des autorités administratives et de nombreux invités.
Le BIOFIN est un programme de soutien aux pays, mis en œuvre par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) grâce à l’appui financier du Royaume de Belgique. Il a pour objectif d’identifier les financements effectifs dédiés à la biodiversité, d’en analyser les écarts par rapport aux besoins et d’élaborer un plan de financement pour intégrer de manière optimale cette thématique dans le développement du pays.
Au cours de cet atelier national, les représentants des ministères sectoriels membres du comité de pilotage du BIOFIN examineront le plan de financement proposé en vue de son enrichissement et de sa validation.
A l’ouverture des travaux, la Représentante résidente adjointe du PNUD au Niger Mme Jane Owiredu Yeboah a salué l’engagement du gouvernement du Niger et celui de toutes les structures partenaires du BIOFIN pour leur implication et leur vision collective pour un Niger plus résilient et respectueux de sa biodiversité. « Ce qui est essentiel à la réussite de ce programme », a précisé Mme Jane Owiredu Yeboah avant de réaffirmer l’engagement du PNUD à accompagner le gouvernement aux côtés des autres partenaires dans les efforts du Niger pour un développement résilient et inclusif.
Quant au gouverneur de la région de Dosso, il a évoqué les défis auxquels notre planète fait face et qui ont pour noms la perte d’espaces, la dégradation des écosystèmes et les effets du changement climatique qui menacent la santé de notre environnement ainsi que de notre qualité de vie. Pour le colonel major Bana Alhassane, le processus BIOFIN joue un rôle clé dans la mise en œuvre des stratégies efficaces de financement qui répondent aux besoins de la biodiversité tout en soutenant les objectifs de développement durable. « Ce qui cadre parfaitement avec les orientations nationales définies par les plus hautes autorités du pays », a-t-il précisé. Le colonel major Bana Alhassane a enfin exhorté les membres du comité de pilotage du programme BIOFIN à s’appliquer dans la formulation des contributions en vue d’améliorer la qualité du contenu dudit plan mais aussi prendre en compte les priorités nationales en matière de la conservation de l’environnement en général et de la biodiversité en particulier.
Mahamane Amadou
ONEP/Dosso