Le Médiateur de la République, Maitre Sirfi Maïga s’est entretenu lundi 3 Juin dernier avec la ministre de la Promotion de la femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Elback Zeinabou Tari Bako. Au menu de la discussion la question du rehaussement du quota.
A l’issue de la rencontre, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Elback Zeinabou Tari Bako s’est réjouie de la disponibilité et de l’accueil que le Médiateur de la République a réservé à sa délégation, avant d’expliquer le but de leur entretien. « Nous avons parlé avec le Médiateur de la République sur le processus de modification de la Loi instituant le quota pour les postes électifs, les nominations dans le gouvernement et autres administrations de l’Etat », a-t-elle confié « Il s’agit de la loi N° 2000-008 du 7 Juin 2000. Cette loi a été instaurée pour réduire les inégalités entre hommes et femmes. Une loi faite pour l’un ou l’autre sexe », a-t-elle ajouté. La ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection d l’Enfant, a rappelé qu’en 2000 un taux de 10% est prévu aux femmes au niveau des postes électifs contre 25% pour les postes nominatifs, tout en soulignant qu’avant cette date la représentativité de la femme au parlement était insignifiante.
Mme Elback Zeinabou Tari Bako, a ensuite notifié qu’en 2014, il ya eu une première modification de cette loi, ce qui a permis de rehausser le quota des postes électifs de 10% à 15%. Evoquant de l’impact positif de cette disposition, la ministre a pris pour exemple la présence actuelle de 29 députés femmes au niveau de l’Assemblée nationale sur les 171 élus que compte le parlement nationale. La ministre Zeinabou Tari Bako, a rappelé que cette loi a pour but de réduire les inégalités entre les deux sexes mais aussi de faciliter la participation de la femme au niveau des postes de décision.
Par ailleurs, la ministre la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant a réaffirmé l’intérêt qu’accordent les autorités nigériennes en ce qui concerne la situation de la femme. Elle a relevé que les deux raisons fondamentales qui justifient cette dynamique sont le poids démographique et la progression du nombre de femmes qualifiées. Mme Elback Zeinabou Tari Bako espère que le quota pour les postes électifs passera de 15% à 25% et pour les postes nominatifs de 25% à 30%. «Nous voulons l’accompagnement du Médiateur de la République à travers son plaidoyer pour la réussite de ce processus », a dit la ministre de la Population.
Mamane Abdoulaye(onep)
06/06/19