Après le Ministère de la Fonction publique et de la Reforme administrative et celui de l ’Emploi, du Travail et de la Protection sociale, c’est le tour du Ministère de la Renaissance culturelle, des Arts et de la Modernisation sociale ; celui de la Jeunesse et des sports et le cabinet du ministre Porte Parole du gouvernement de recevoir, hier matin, la visite inopinée des équipes de médias. Une visite conduite par l’attaché de presse du Premier ministre.
Très tôt les équipes des médias se sont rendues au cabinet du Ministre de la Renaissance culturelle, des Arts et de la Modernisation sociale. Il était 7 h 50mn.
A ce moment précis, les bureaux sont encore vides y compris celui du ministre. Pourtant comme sa dénomination le suggère, ce département est chargé d’incarner et d’insuffler le changement de comportement et de donner le bon exemple, tant prôné dans le cadre de la Renaissance culturelle.
Le même retard est observé au niveau du cabinet du ministre de la Jeunesse et des Sports où nos équipes ont trouvé le planton, seul agent encore présent à son poste à 7 h 55 minutes. Cependant le Secrétaire général du Ministère était lui à son poste, de même qu’au niveau de la Direction générale de la Jeunesse et des Sports. Par contre le troisième ministre, qui a son bureau dans ce bâtiment, à savoir le ministre Porte-parole du Gouvernement, lui était à son bureau au passage des équipes des médias. Finalement, il a fallu vers 8h15mn au moment où les équipes des médias s’apprêtaient à quitter les lieux pour que les services commencent à s’animer au niveau de ces trois départements ministériels.
Le respect des horaires de service est certes l’une des conditions pour la remise des Nigériens au travail, mais elle n’est pas la première panacée. La motivation dans le service, la reconnaissance du mérite, un cahier de charges et l’existence réelle des tâches à exécuter, des chefs qui inspirent le respect et la motivation, sont autant de paramètres à prendre en compte. En outre, l’efficacité d’un service ne saurait se réduire à la seule présence des agents ; la satisfaction des usagers des services publics et l’accomplissement du cahier de charges défini pour chaque agent doivent sont des critères d’appréciation important à prendre en compte.
Siradji Sanda(onep)