Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley, a procédé, hier jeudi 06 janvier 2022, au lancement de la 2ème phase des activités du Projet d’appui au renforcement de l’administration territoriale (PARAT), dans la région de Tillabéri, couplé à la formation des préfets sur leurs rôles et missions.
Dans son discours, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a déclaré que, ‘’ce projet qui poursuit le même objectif de renforcement des capacités de l’administration territoriale dans sa fonction régalienne de sécurisation des personnes et des biens, et l’accès à une justice équitable, s’inscrit dans la cohérence des orientations nationales et des conclusions du sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de N’Djamena ainsi que des partenaires de la coalition pour le Sahel tenu du 15 au 17 février 2021’’.
Le Ministre de l’Intérieur de rappeler ‘’l’importance d’assurer d’une part, une présence forte de l’Etat à travers un redéploiement de l’administration et ses services sociaux de base pour un service public de qualité et, d’autre part, de renforcer la résilience des communautés face à l’insécurité qui persiste dans nos localités’’. Il a, enfin, remercié l’ensemble des partenaires techniques et financiers qui accompagnent le Niger dans sa quête de paix et de stabilité.
Le Président de la Haute Autorité à la consolidation de la paix, le Général Abou Tarka, pour sa part, après avoir brièvement cité les grands axes autour desquels s’organise le travail de sa structure, a indiqué que ‘’le premier axe du travail de la HACP est l’appui à l’administration territoriale, à la justice et aux forces de défense et de sécurité’’.
‘’Plusieurs programme contribuent à la mise en œuvre de cet axe notamment le PARAT qui couvre les 13 départements de la région de Tillabéri’’ a-t-il expliqué.
‘’Il a été exécuté pendant un an, et nous sommes aujourd’hui réunis pour tirer les leçons de cette expérience qui est en passe d’être renouvelée pour une autre année. L’idée derrière le projet est d’appuyer les Conseils départementaux de sécurité à s’ouvrir, une fois par mois, à l’occasion des réunions extraordinaires, aux représentants de la population que sont les maires élus et les chefs traditionnels’’ a-t-il, par ailleurs, indiqué.
‘’C’est une manière de prendre la température du département, d’écouter les préoccupations des populations et d’impliquer la hiérarchie coutumière des chefs de village, tribu, groupement et canton dans la réflexion pour trouver la meilleure manière d’impliquer la population dans la sécurité’’ a-t-il ajouté.
Il a, au nom des populations bénéficiaires, remercié l’Ambassade de France et la Directrice de l’Agence Française de Développement (AFD).
Quant au Conseiller de la Coopération et action culturelle de l’Ambassade de France, M. Luc Fabre, il a félicité et remercié les autorités pour les efforts déjà consentis en vue d’opérationnaliser cette initiative.
Le Gouverneur de la Région M. Dourahamane Diori et le Maire de la Commune urbaine M. Moussa Douma ont auparavant pris la parole pour souhaiter la bienvenue aux participants à cette cérémonie.
Par Mahalmoudou Touré Maïmouna ANP/ONEP