Paru aux Editions Gashingo, en cette fin d’année 2024, le livre « L’être souverain » de Ibrahima Djibrilla s’appuie sur des concepts de la psychologie, de la spiritualité, des traditions religieuses et des sagesses ancestrales africaines ; et offre des astuces pratiques et pragmatiques permettant une compréhension approfondie de la manière dont on peut se diriger, en toute sérénité, vers ses objectifs. Dans un contexte marqué par la quête de souveraineté des pays de la Confédération des États du Sahel, l’auteur, convaincu que le développement personnel est à la base de tout progrès collectif qui n’est d’ailleurs que la somme des faits et actions des êtres qui s’assument. Dans les premières pages de cet ouvrage, le préfacier invite à y plonger pour découvrir les chemins de la libération du potentiel individuel afin de transformer, par ses actions, sa vie, tout en contribuant au développement économique et social de son pays.
Ibrahima Djibrilla est un entrepreneur à succès, expert-consultant en matière de fiscalité et comptabilité. Manager de profession, il est aussi enseignant en « développement personnel », à l’Institut Africain de Technologie (IAT) de Niamey. Son expérience personnelle l’a inspiré à écrire ce livre. Mais loin d’avoir la prétention de donner de leçon à ses lecteurs, l’auteur met en lumière une réalité troublante : celles des esprits souvent aliénés par des influences extérieures, qu’elles soient sociales, culturelles ou médiatiques. Ces influences, dit-il, façonnent insidieusement nos croyances et dictent nos comportements, nous éloignant de notre potentiel et de nos ambitions authentiques. L’être souverain nous pousse, alors, à défaire ces schémas de pensée limitée.
Ce qui distingue cet ouvrage, c’est son équilibre entre réflexion philosophique et outils pratiques. Djibrilla Ibrahima ne se contente pas de théories abstraites : il offre des exercices concrets pour aider le lecteur à cultiver une discipline mentale, développer sa résilience, et réaligner ses actions avec ses valeurs. Il propose des méthodes pour identifier et déconstruire les contraintes qui freinent notre épanouissement, tout en encourageant chacun à définir une vision de vie personnelle et authentique. Plus qu’un livre, ‘’L’être souverain’’ est un outil de transformation. Il s’adresse à tous ceux qui aspirent à reprendre le contrôle de leurs esprits et à devenir des acteurs de leurs propres destinées. En mettant en lumière le lien entre la souveraineté individuelle et la force collective d’une nation, Ibrahima Djibrilla rappelle que le progrès d’un peuple repose avant tout sur la capacité de ses citoyens à incarner pleinement leur autonomie intérieure.
Pour le préfacier de l’ouvrage, l’actuel ministre du Commerce et de l’Industrie du Niger, M. Seydou Asman, « dans toute économie en développement, l’esprit d’entreprise est bien plus qu’un moteur de création d’emplois, d’innovation et de diversification économique. Il reflète une quête profonde de sens et d’accomplissement personnel ». Par ailleurs, dit-il, derrière chaque projet avorté ou ambition abandonnée, se cache souvent une cause fondamentale : des barrières mentales profondément enracinées. « La peur de l’échec, souvent amplifiée par un perfectionnisme inhibiteur, prive notamment les jeunes porteurs d’idées novatrices de leur élan créatif. Ces obstacles invisibles ne sont pas uniquement constitués de contraintes extérieures, mais proviennent également de nos propres représentations mentales », explique M. Seydou Asman.
« À un moment décisif où les Nigériens aspirent à une reconquête véritable de leur souveraineté, l’auteur nous rappelle que cette souveraineté ne se limite pas aux structures politiques. Elle trouve sa source dans l’émancipation intérieure de chaque citoyen, clé d’un changement profond et durable », déclare M. Seydou Asman. Il estime qu’il est impératif que chacun prenne conscience de son potentiel, apprenne à croire en ses capacités, surmonte ses peurs et ose s’affirmer, tant dans le monde professionnel qu’entrepreneurial. « C’est précisément ce à quoi Ibrahima Djibrilla nous invite », a-t-il poursuivi.
Cet ouvrage nous démontre qu’une nation prospère naît d’une société capable de penser de manière autonome, d’oser prendre des risques mesurés, et de relever les défis avec détermination. Plus que jamais, « le Niger a besoin d’entrepreneurs audacieux, prêts à affronter l’échec comme une étape d’apprentissage, et qui, grâce à une confiance renouvelée en leurs capacités, pourront innover et offrir des solutions durables aux défis économiques de notre pays », lance le ministre Seydou Asman.
Ismaël Chékaré(onep)