
Le président du CCR (1er plan) aux travaux de l’UIP à Genève
Après 2 ans de suspension, notre pays réintègre l’union interparlementaire. C’est la décision prise par le huis clos des chefs de délégation de 130 pays. Cette décision est intervenue après un exposé fait par le président du Conseil Consultatif de la Refondation l’Honorable Dr Mamoudou Harouna Djingarey sur la situation actuelle de notre pays et l’évolution institutionnelle.
Genève la capitale helvétique abrite depuis le samedi, la 151ème Assemblée de l’union InterParlementaire, sorte de parlement mondial où se retrouvent les parlements du monde entier. Notre pays suspendu depuis les événements salutaires intervenus le 26 juillet 2023 devait reconquérir sa place. C’est chose faite désormais après le huis clos des chefs des délégations de plus de 130 pays. Le président du CCR a bâti son argumentaire sur le fait que le Niger est un cas spécial. Le cas coup d’état intervenu au Niger était un vœu des nigériens. Sa gestion a été et est l’affaire de tous les nigériens. Mieux le conseil Consultatif de la Refondation qui fait aujourd’hui office de parlement est une recommandation directe du peuple nigérien réuni lors des assises nationales. Dans ce conseil se retrouvent toutes les couches sociales du Niger. Et en termes de démocratie, le Niger n’a pas de leçon à recevoir de beaucoup de pays dans la salle. Après des réponses claires et sans ambiguïtés à des questions parfois insidieuses, les chefs de délégation ont décidé du retour du Niger à l’union interparlementaire avec un soutien remarquable de l’Algérie et un plaidoyer du Nigeria en amont. Ce dimanche, la délégation du Niger s’est scindée en plusieurs groupes pour participer à des sides meeting. C’est ainsi que le président du CCR a pris part à un huis clos sur le terrorisme au Sahel, les conseillère Madame Gado hadiza et Safia Moussa étaient au forum des femmes. Le conseiller cheik Khalifa était au forum de l’OCI, et le directeur de la coopération au niveau de l’administration du CCR M. Boubacar Boureima, était au meeting sur l’administration parlementaire.
Traoré Daouda
AP/PCCR