Des combats très disputés par les athlètes à Riyad
La capitale saoudienne, Riyad, accueille depuis le 7 novembre dernier la 6è édition des Jeux de la Solidarité Islamique. Les compétitions de cet événement comprendront 19 disciplines sportives majeures, ainsi que 3 disciplines adaptées aux personnes en situation de handicap, reflétant le caractère inclusif et solidaire de cette manifestation sportive et incarnant l’esprit de coopération et d’unité entre les pays islamiques. Le weekend dernier, la nigérienne Zakari Issaka Mariama a réalisé un exploit de taille en parvenant à se hisser sur la troisième marche du taekwondo dans la catégorie des moins de 46 kg.
Au regard du nombre et de la qualité des athlètes présents sur le tatami saoudien à l’occasion de cette grande compétition, la médaille de bronze remportée par la nigérienne fait figure de performance exceptionnelle réalisée par cette jeune athlète. Elle rentre dans la droite ligne de la vision du taekwondo nigérien qui est de voir « toujours plus haut, toujours plus grand ». Cette médaille de bronze chèrement acquise à Riyad est certainement le fruit d’un travail acharné aussi bien de l’athlète, de son club, que de la fédération nigérienne de taekwondo qui a toujours su faire évoluer ses athlètes parmi les plus grands du monde entier. Ces Jeux de la Solidarité Islamique sont organisés par la Fédération Sportive de la Solidarité Islamique, une organisation fondée le 6 mai 1985 à Riyad, sous l’égide de l’Organisation de la coopération islamique. L’idée de ces jeux a été proposée pour la première fois par le Royaume d’Arabie Saoudite en 1981, lors du troisième Sommet islamique. L’Arabie Saoudite, qui accueille cette édition, marque le retour des Jeux sur leur terre natale, près de vingt ans après la première édition organisée en 2005 dans les villes de La Mecque, Médine, Djeddah et Taïf. Plus de 3 000 athlètes représentant 57 pays membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) participent à ces jeux.
Oumarou Moussa (ONEP)
