La Convention pour la République (CPR INGANCI) a célébré le samedi 6 novembre dernier à Niamey, le 7ème anniversaire de sa création. Pour marquer leur compassion suite aux événements de Banibangou et pour respecter le deuil national décrété, les leaders du parti ont marqué la journée par l’organisation d’une conférence-débat sur le thème «Bonne gouvernance et responsabilité politique».
Procédant au lancement de la célébration du 7ème anniversaire, le président du parti M. Kassoum Maman Moctar a indiqué que le CPR INGANCI proposait, dès ses débuts, aux Nigériens un projet de société basé sur une gouvernance inclusive. Pour lui ce projet de société a eu l’adhésion «massive» des Nigériens sans discrimination. Pour preuve de cette adhésion, ce leader politique a brandi les différents résultats obtenus lors des dernières élections générales. «Ces résultats sont à mettre à votre actif, chers militants. Je salue ici vos multiples sacrifices pour faire avancer notre parti malgré l’adversité, les campagnes malsaines et injustes dont nous sommes souvent victimes, voire la stigmatisation dont nous faisons l’objet en raison de notre jeune âge».
Le président national du CPR INGANCI a appelé ses militants à continuer à faire confiance au parti et à ses dirigeants, à serrer les rangs et à aller de l’avant. «C’est avec beaucoup de fierté que je voyais beaucoup de militants, juste après les élections générales de 2020-2021, reprendre encore le flambeau pour poursuivre l’œuvre de construction et d’assise de notre partie», a-t-il.
M. Kassoum Maman Moctar est revenu sur la participation de son parti à la gestion du pouvoir aux côtés de l’ancien président Issoufou Mahamadou à qui a rendu un hommage appuyé pour «son leadership éclairé, ses multiples efforts en faveur des populations laborieuses et surtout le bel exemple de passation du pouvoir par alternance qu’il a fait le 2 avril dernier et qui doit inspirer de nombreux dirigeants de par le monde». Il s’est réjoui également des actions que mène le président Bazoum qu’il a soutenu dès le premier tour des élections présidentielles. «Sa droiture, son patriotisme, son intégrité, son engagement en faveur du renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit, de la justice, de la liberté, du bien-être de tous les Nigériens en font un leader exceptionnel qui mérite, au-delà de toutes nos différences et de nos divergences, d’être soutenu et encouragé devant les nombreux et multiples défis auxquels fait face notre pays», a-t-il déclaré.
Pour le président du CPR INGANCI, le contexte sécuritaire actuel du Niger, de même que l’insécurité alimentaire qui se profile à l’horizon et la dégradation du secteur éducatif et de la formation, imposent à tous les fils du pays de faire front commun autour du Président de la République. Face aux épreuves sécuritaires, a-t-il poursuivi, le Niger a développé une grande capacité de résilience et son armée s’est aguerrie. «Je demeure convaincu, quel qu’en soit le temps que ça prendra, notre pays triomphera de la guerre contre la barbarie des groupes armés terroristes sans foi, ni loi», a-t-il indiqué.
S’exprimant sur la thématique de la célébration du 7ème anniversaire de son parti, M. Kassoum Maman Moctar a fait savoir que les partis politiques ont une lourde responsabilité dans la formation du modèle de citoyen et de leader dont le pays a grand besoin. Il a précisé que le changement que son parti souhaite ardemment n’est pas lié à une question de jeunesse où d’ancienneté, mais plutôt à une mentalité d’aller vers des solutions durables. «Ne cédons donc pas à la fatalité car, ce changement est possible avec les compétences et les ressources dont regorge notre pays. C’est à cette réflexion qui se veut une contribution de notre parti à la responsabilisation de tous, chacun dans sa sphère de compétence pour une meilleure gouvernance, que je vous invite au cours de cette journée», a-t-il conclu.
Après ce discours officiel, les militants et sympathisants du CPR INGANCI ont suivi une présentation du constitutionaliste Boubacar Hassane sur le thème «Bonne gouvernance et responsabilité politique». La séance s’est terminée sur des échanges fructueux entre les participants et le conférencier.
Souleymane Yahaya (onep)