
Colonel Abdoulkadri Amadou Daouda, ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat
Le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, le Colonel Abdoulkadri Amadou Daouda, a animé, le mercredi 14 mai 2025, un point de presse dans lequel il a tenu à présenter une situation générale du projet des 15 000 parcelles viabilisées et clôturées à Bangoula. Un projet qui vise, selon le ministre, à améliorer durablement l’accès au logement pour les travailleurs nigériens, conformément à la volonté du Président de la République du Niger. Ainsi, le ministre a mis l’accent sur le contexte du projet, ses composantes, le bilan, les actions en perspective et le rôle des bénéficiaires.
Dans son explication, le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat a précisé qu’à ce jour, toutes les dispositions d’acquisition du site ont été intégralement assurées et les plans de remodelage sont finalisés et implantés. Il a annoncé que 1432 demandeurs ont été déclarés éligibles à l’issue de la première campagne de souscription. Parmi ceux-ci, 230 ont reçu une attribution définitive, et 184 ont d’ores et déjà pris possession de leurs clés. Il a également relevé que 714 clôtures construites ont été réceptionnées et, en parallèle, les travaux de voiries primaires et secondaires à la charge du promoteur ont été réalisés dans le premier bloc de 3000 parcelles.
Le projet des 15 000 parcelles viabilisées et clôturées à Bangoula, a-t-il rappelé, découle d’un protocole d’accord signé avec l’Intersyndicale des Travailleurs Nigériens (ITN) et s’inscrit dans la dynamique du Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie. « À travers cette initiative, le gouvernement du Niger offre à 15 000 travailleurs des parcelles viabilisées et sécurisées, répondant ainsi à un besoin pressant de logement décent », a-t-il précisé.
S’agissant de la composition, le Colonel Abdoulkadri Amadou Daouda a dénombré l’acquisition de 15 000 parcelles, dont le financement est entièrement à la charge de l’État pour un montant de 11,9 milliards FCFA, ainsi que la mise en œuvre des travaux de viabilisation, incluant la voirie, les adductions d’eau, l’électricité et l’éclairage public. « À cela s’ajoute la construction des murs de clôture, d’une longueur développée estimée à 555 000 mètres linéaires, qui relève de la contribution directe des bénéficiaires. Enfin, les études techniques ainsi que la gestion du projet sont prises en charge par l’État », a notifié le ministre en charge de l’Urbanisme.
Le Colonel Abdoulkadri Amadou Daouda a rappelé la part de responsabilité des bénéficiaires qui doivent financer la construction des murs de clôture pour des coûts compris entre 1 257 000 et 2 200 000 FCFA par parcelle. Pour alléger cette charge, signale-t-il, un dispositif de paiement échelonné sur une période allant de 1 à 7 ans est proposé. De son côté, l’État prend à sa charge l’acquisition du foncier ainsi que le reste des travaux de viabilisation.
En perspective, le Colonel Abdoulkadri Amadou Daouda a annoncé plusieurs actions actuellement en cours, notamment une campagne de communication destinée à rappeler aux souscripteurs éligibles de procéder à la mobilisation des prêts pour le paiement des coûts des murs de clôture de leurs parcelles, la deuxième campagne de souscription prévue pour démarrer en juin 2025, la recherche de financements pour redynamiser la construction des murs de clôture et la mobilisation des institutions bancaires pour faciliter les conditions d’acquisition et d’équipement des parcelles.
Enfin, le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, le Colonel Abdoulkadri Amadou Daouda, a rappelé le rôle de toutes les parties prenantes, à savoir les bénéficiaires, les centrales syndicales, les promoteurs immobiliers, les partenaires bancaires et les institutions publiques, dans la réalisation du projet, dont la réussite repose sur leur implication continue. « Ensemble, nous devons maintenir cette dynamique au profit des travailleurs des secteurs public, parapublic et privé du Niger », a-t-il conclu.
Bachir Djibo (ONEP)