M. Abdoulaye Mamane, vendeur d’oignons
Ces derniers jours, certains légumes et condiments connaissent une flambée de prix. Cette situation continue à impacter durablement le panier de la ménagère. Selon les revendeurs des condiments, cela vient du fait que ces condiments sont exportés.
Ce mardi, 4 Novembre à 10h, les étals de la place du Petit marché sont bien garnis de légumes variés. Malgré l’abondance, plusieurs produits affichent des prix hors de portée du citoyen moyen. Interrogé sur la situation des prix, M. Abdoulaye Mamane, un revendeur, explique que la situation est liée à un problème de ravitaillement de plusieurs sites de la capitale. Une situation qui s’explique par la rareté de certains produits chez les grossistes.
« Quand on regarde par exemple l’oignon, le sac était à 10 000FCFA, et maintenant, il se négocie à 18 000FCFA. Le seau se négocie entre 2 000FCFA et 2 500FCFA. Je me ravitaille chez les grossistes au Petit marché, eux-mêmes se ravitaillent à partir du Nigeria », a-t-il dit. La pomme de terre, poursuit-il, coûte 37 000FCFA le sac et 400F le kilo, ce qui traduit une légère baisse de 3 000F par sac par rapport à un passé récent.
Habibou, un autre revendeur de légumes de la Place du Petit Marché, nous explique qu’il se ravitaille au marché de Harobanda. « Je prends le panier de tomates à 15 000F, mais il y a des moments où on peut nous vendre ça jusqu’à 19 000F. A présent, au marché de Dolé, on n’amène pas beaucoup de tomates du Nigeria ou du Togo. Le sac de poivron se négocie au début à 15 000F, mais maintenant c’est à 33 000FCFA. Pour le piment frais, le sac se discute à 11 000F et peut atteindre 17 000FCFA quand il n’y a pas eu de nouveaux arrivages », explique-t-il. « Je vends du piment et je me ravitaille au Petit marché de Niamey. Le sac est à 17 000F. Je fais des tas de 500F et 1 000FCFA », renchérit Maazou Hamissou, un revendeur.
Rabi I. Guero (ONEP)
