La table de séance à l’ouverture de l’atelier
Le directeur général par intérim de l’Institut National de la Statistique (INS), M. Souleymane Alzouma, a présidé, le 27 novembre 2025 à Niamey, la cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier de capitalisation de la phase II de la Plateforme Nationale d’Information pour la Nutrition (PNIN). Il s’agit à travers cette rencontre de tirer des enseignements, de valoriser les résultats et de réfléchir collectivement aux perspectives de pérennisation du dispositif PNIN.
Le directeur général par intérim de l’Institut National de la Statistique a rappelé que, depuis son adhésion à l’initiative PNIN en 2017, le Niger s’est engagé à renforcer son système national d’information pour la nutrition afin de mieux éclairer les décisions stratégiques, opérationnelles et politiques.
Au cours de la phase II (2022-2025), conduite par l’INS avec l’appui technique et financier du gouvernement du Niger, de la Commission de l’Union Européenne et du gouvernement allemand à travers la GIZ, a-t-il poursuivi, des avancées majeures ont été réalisées. Il s’agit notamment de la production de plans cadres d’analyse (PCA) et d’analyses thématiques fondées sur des données probantes ; le renforcement des capacités de multiples acteurs : universitaires, journalistes, OSC, structures étatiques ; la mise en place d’un portail web rénové, moderne, accessible et dédié à la diffusion des données nutritionnelles ; la réalisation d’activités de valorisation, de communication et de plaidoyer technique ; et le renforcement du dialogue multisectoriel autour des questions de nutrition.

Ces acquis démontrent la pertinence et la valeur stratégique de la PNIN pour le pays. Ils montrent également que la nutrition fondée sur des données probantes est un levier indispensable pour améliorer la santé et le bien-être des populations nigériennes. « Je voudrais réaffirmer l’engagement de l’INS à poursuivre le mécanisme PNIN, mais aussi à œuvrer pour son institutionnalisation durable au sein du système statistique national », a-t-il rassuré.
Pour le représentant de la GIZ, M. Matthias Banzhaf, c’est la fin d’un projet, mais pas forcément la fin du soutien. « On espère d’une manière ou d’une autre que le soutien puisse continuer. Il y a des discussions en cours, ce qui est sûr, le projet continue à exister encore jusqu’au mois d’avril. Il y aura également un soutien à distance. Je crois que l’Union Européenne est en train de réfléchir aussi sur ce qu’elle peut faire. Parce que c’est un projet bien aimé par tous les acteurs et les parties prenantes. Une équipe qui gagne, on ne la remplace pas. On essaye de continuer surtout que le sujet de la nutrition continue à être un sujet d’actualité », a-t-il soutenu.
Ce projet, a-t-il indiqué, a été exécuté en deux phases depuis 2017. « La première phase a été intégralement financée par l’Union Européenne, la deuxième phase est co-financée par le BMZ qui est le Ministère de coopération allemand, à travers la GIZ. Elle a été chargée de faciliter localement la mise en œuvre de ce projet. La PNIN a fait preuve d’une grande résilience. En termes de résultat durant cette deuxième phase, la PNIN a pu continuer à fournir des informations pertinentes pour les décideurs », a précisé M. Matthias Banzhaf.
Farida. A. Ibrahim (ONEP)
