Lors de l’atelier
Le Secrétaire Général du Rectorat de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, Pr. Ibro Chékarou, a présidé le lundi 3 Novembre 2025, un atelier consacré à la célébration du partenariat entre l’Université Abdou Moumouni de Niamey et le Programme alimentaire mondial (PAM). Cet atelier qui se tient du 3 au 6 novembre se veut un cadre pour présenter les résultats issus des mémoires de Master soutenus dans le cadre du partenariat scientifique entre le PAM et l’UAM. Il se veut aussi un lieu d’échanges et de partage entre le monde académique et les acteurs de développement.
Ce partenariat a permis à l’Université de former plus de 500 acteurs du développement. Il a aussi accompagné la réalisation de plus de 80 mémoires de Master et Cinq (5) thèses de Doctorat, produits dans les huit régions du Niger sur les sites d’intervention du PAM. Outre cela, ce partenariat a également permis à une vingtaine d’enseignants –chercheurs de l’UAM de se rendre sur le terrain (parfois dans les zones les plus reculées du pays) pour observer, comprendre, analyser et proposer des solutions adaptées aux réalités locales.
En ouvrant les travaux, le SG du Rectorat a, de prime abord, apprécié la qualité du partenariat existant entre le PAM et L’UAM. Pr. Ibro Chékarou a aussi évoqué toutes les réalisations qui ont été faites dans le cadre de ce partenariat. Ces expériences ont renforcé le lien entre la recherche académique et l’action humanitaire. Elles ont également permis d’améliorer le contenu des enseignements en lien avec le développement rural et la restauration des ressources naturelles.
Pour le SG du Rectorat, les résultats qui seront présentés lors de cet atelier ne sont pas de simples documents de recherche. « Ils sont, le reflet d’un engagement collectif mis au service du développement du Niger » a-t-il ajouté. Pr. Ibro Chékarou a saisi l’opportunité pour inviter les partenaires à croire en la capacité des universités à innover, à accompagner le changement et à contribuer durablement au progrès social et économique du Niger. Il a réitéré l’engagement de l’Université Abdou Moumouni à travailler avec le PAM afin de renforcer le lien entre la recherche académique et l’action humanitaire.
Pour sa part, le représentant adjoint du PAM, M. Aboubacar Koisha, a rappelé que le partenariat entre l’université de Niamey et le PAM Niger date de 2013. Il est centré, entre autres, sur la formation et ou la mise à jour des niveaux de connaissances des acteurs et la promotion de l’immersion et l’insertion professionnelles des jeunes diplômés, mais aussi sur la promotion de l’excellence à travers l’amélioration de la qualité de la formation et le renforcement des capacités institutionnelles et sur l’amélioration de la qualité des interventions du PAM en s’appuyant sur les compétences et le savoir des jeunes diplômés formés par des enseignants compétents et aguerris dans le domaine de la résilience. M. Aboubacar Koisha a par la suite salué la contribution significative de l’Université Abdou Moumouni, notamment de la Faculté d’Agronomie, dans l’atteinte des différentes réalisations. Enfin, il a espéré que ce cadre permettra de mettre plus en évidence l’inestimable contribution du PAM et de l’UAM au renforcement de la résilience des populations vulnérables, et, par la même occasion, permettre une meilleure capitalisation des bonnes pratiques facilitant la mise à l’échelle et une mobilisation des ressources. Aboubacar Koisha a réitéré la volonté du PAM à continuer d’appuyer les efforts de l’UAM dans son engagement à produire des cadres compétents capables d’améliorer la situation combien préoccupante du Sahel et appuyer l’Etat du Niger dans son combat noble pour la souveraineté alimentaire.
Quant au Doyen de la Faculté d’Agronomie, Pr. Balla Abdourahamane, il a précisé que les travaux qui seront présentés lors de cet atelier sont le fruit des efforts conjugués des étudiants issus des huit différents programmes de Masters appuyés et encadrés par une vingtaine d’enseignants-chercheurs. « Ensemble, ils ont exploré des thématiques variées mais convergentes, toutes tournées vers le développement durable de notre agriculture, la gestion raisonnée de nos ressources naturelles et l’amélioration des conditions de vie de nos populations rurales » a-t-il dit. Pr. Balla Abdourahamane a espéré que ces journées d’échanges permettront d’enrichir les réflexions, de tisser de nouveaux liens de collaboration et de renforcer les passerelles entre la recherche et l’action.
Rahila Tagou (ONEP)
