
Inspection d’un drone utilisé dans le cadre de la formation des agents de la protection civile
Le Secrétaire général adjoint du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, M. Abdoulkader Garba Moussa, a présidé, le mardi 22 avril 2025, la cérémonie officielle d’ouverture de la formation sur les technologies de surveillance intelligente à l’école de la protection civile Colonel-major Moussa Mahamane Lamine. Cette formation, organisée par la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC) en collaboration avec l’Organisation Internationale de Protection Civile (OIPC), vise à renforcer les capacités techniques des services de protection en matière de monitoring des risques et suivi des situations d’urgence.
Pour le Secrétaire général adjoint du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, cette formation permettra aux différents participants d’améliorer leurs connaissances en matière d’utilisation de systèmes d’information géographique, de technologies spatiales dans la surveillance des catastrophes et en matière de modélisation et d’analyse des catastrophes d’origine naturelle. « Les nouvelles technologies sont, de nos jours, les clés essentielles pour ouvrir les portes à tout développement, à tout progrès mais aussi à toute résilience face à des chocs, notamment hydrométéorologiques. J’émets le vœu que d’autres sessions de renforcement des capacités puissent être organisées à l’avenir au profit des personnels de la Protection Civile et vous assure de l’entière disponibilité de notre pays », a-t-il précisé.
Pour sa part, le Directeur général de la Protection Civile, le Colonel Major Bako Boubacar, a indiqué que cette formation est axée sur cinq (5) parties : l’utilisation des systèmes d’information géographique ; l’utilisation des technologies spatiales dans la surveillance des catastrophes ; la modélisation et l’analyse des catastrophes d’origine naturelle ; l’utilisation des drones pour la surveillance des risques et des catastrophes ainsi que les infrastructures ; la génération de rapport pour l’aide à la prise de décisions. « La maîtrise des outils de nouvelle technologie nous est indispensable pour améliorer notre appréciation et notre approche dans l’anticipation sur les aléas et les risques qu’ils génèrent. Les technologies de surveillance intelligente sont la clé de voûte qui permet une efficience de l’évaluation à travers une précision et une rapidité inégalée », a-t-il ajouté.
Auparavant, le Colonel-major Bako Boubacar a notifié que cette formation est destinée à trente (30) stagiaires, dont six (6) personnels de la DGPC, deux (2) du Groupement National des Sapeurs-pompiers, deux (2) des Eaux et Forêts et Vingt (20) de la 9è promotion Licence de l’École Nationale de la Protection Civile du Niger. « Parmi ces stagiaires, un (01) ressortissant du Burkina Faso, un (01) du Congo (Brazzaville), un (01) de la Cote d’Ivoire, deux (02) de la Guinée, trois (03) du Mali, un (01) du Sénégal, deux (02) du Togo et neuf (9) Nigériens sont issus du personnel des collectivités territoriales », a-t-il énuméré .
Par ailleurs, le représentant de l’Organisation Internationale de Protection Civile (OIPC), M. Liedentsov Sergey, a souligné que cette formation montre la bonne coopération qui existe entre ces deux institutions et l’engagement fort du Niger dans le développement de la protection civile en Afrique. « Cette année, la formation est consacrée à l’utilisation des technologies de l’information pour surveiller et gérer les situations d’urgence. Nous avons travaillé sur des outils numériques qui aident à mieux comprendre les risques et à mieux organiser la réponse. Ces outils sont très utiles pour renforcer la capacité des services de protection civile à agir rapidement et à protéger la population », a-t-il conclu.
Salima H Mounkaila et Adamou A. Ben Malik (stagiaire)