
Photo de famille des participants à l’atelier
Le Secrétaire Général Adjoint du Ministère de la Refondation, de la Culture et de la Promotion des Valeurs Sociales, M. Omar Assoumi a présidé, le mardi 22 juillet 2025, la cérémonie de lancement de l’atelier National de renforcement des capacités des tradipraticiens du Niger dans le domaine de la pharmacopée traditionnelle. L’objectif de cette formation est d’outiller les tradipraticiens en techniques et méthodes de gestion des petites et moyennes entreprises à même de permettre au Niger d’exporter son savoir-faire traditionnel, tout en assurant l’autonomisation des acteurs.
Cet atelier de formation qui durera trois jours est organisé par le Ministère de la Refondation, de la Culture et de la Promotion des Valeurs sociales en collaboration avec la Commission nationale pour l’UNESCO et L’ICESCO. A l’ouverture des travaux, le Secrétaire Général Adjoint du Ministère de la Refondation, de la Culture et de la Promotion des Valeurs Sociales, M. Omar Assoumi a précisé que le potentiel du savoir-faire traditionnel est considérable, tant sur le plan économique que culturel. Selon lui, il s’agira pour son département ministériel de faire en sorte que le potentiel du patrimoine culturel soit mis en valeur pour le développement socio-économique de la nation. « Ces compétences transmises de génération en génération offrent des alternatives durables et créatives dans divers domaines tels que l’agriculture, l’artisanat, la médecine et la gestion des ressources naturelles. Leur valorisation permet de préserver le patrimoine, de favoriser le développement local et de répondre aux défis contemporains de manière innovante et respectueuse de l’Environnement », a-t-il notifié.
Pour sa part, le Secrétaire Exécutif de la Commission Nationale pour l’UNESCO et l’ICESCO du Niger, M. Assoumane Mahamadou a mentionné que dans un monde en constante évolution, il est indispensable d’adapter les pratiques aux nouvelles réalités. Ainsi, poursuit-il, la gestion efficace des ressources, la documentation des connaissances traditionnelles et l’établissement de partenariats solides sont autant de compétences qui permettront à ces tradipraticiens non seulement de préserver le patrimoine culturel, mais aussi de l’intégrer dans les systèmes de santé contemporains. « Nous vivons une époque où la médecine traditionnelle et moderne peuvent coexister et se compléter. En partageant vos expériences et en apprenant de nouvelles méthodes de gestion, vous contribuerez à faire reconnaître la valeur de vos pratiques et à renforcer la confiance du public dans la médecine traditionnelle », a-t-il précisé.
Quant au Secrétaire Général de l’Association des tradipraticiens, M. Illiassou Oguytan, cet atelier de renforcement des capacités vient à point nommé car, selon lui, le tradipraticien, détenteur de connaissances traditionnelles, est pleinement impliqué dans cette convention de la sauvegarde des patrimoines culturels immatériels. « Cette convention a pour but la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel ; le respect du patrimoine culturel immatériel des communautés, des groupes et individus concernés ; la sensibilisation au niveau local, national et international à l’importance du patrimoine culturel immatériel et de son appréciation mutuelle et la coopération ainsi que l’assistance internationale », a-t-il conclu.
Salima H. Mounkaila (ONEP)