
Alou Moustapha
En vérité, en suivant le Président de la République, Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, le 30 Septembre 2023, le 9 Décembre 2023, le 11 Février 2024, le 25 Décembre 2024 et le Samedi 31 Mai 2025, on se rend à l’évidence que le meilleur communicant du Président de la République, Chef de l’État, dont la pertinence dans les propos et l’allant dans le langage ne sont plus à démontrer, est…le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, himself, comme le disent les cousins des Français, les British !
Et, c’est assurément là, d’une part, une chance pour notre pays dont les destinées sont conduites par un concepteur de messages pour un changement de comportement clairs, simples, faciles à comprendre, à intérioriser et à mettre en œuvre, adaptés à des cibles et groupes cibles bien précis, et, d’autre part, une opportunité que doivent saisir les fils et filles de la Nation pour l’écouter, le comprendre, s’approprier ses messages dans l’intérêt supérieur de la Nation.
Samedi dernier, comme à ses habitudes lorsqu’il s’adresse à ses compatriotes, partant des faits avérés, vérifiés et vérifiables pour quiconque qui est de bonne foi et qui voudrait se prêter à l’exercice de vérification des faits, faire le fact-cheking comme le disent les journalistes contemporains, sans condescendance naturellement, ni désinvolture évidemment, sans s’encombrer et s’embourber dans des phraséologies aux contours complexes mais avec un sens de responsabilité à tous égards et une solennité à tout point de vue qui n’ont d’égales que la gravité du moment et la sensibilité du sujet, le Président de la République, Chef de l’Etat s’est adressé à ses concitoyens et a apostrophé les ennemis internes et externes de la Nation en les toisant du regard tout en les indexant, au sens propre comme au figuré.
Au soir de ce Samedi, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani a confirmé les propos de Nicolas Boileau qui disait : « Tout ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément ».
En effet, le Chef de l’Etat s’est basé sur l’Histoire, les Relations Internationales, l’actualité, les informations et les renseignements pour bâtir la trame de ses réponses.
C’est ainsi qu’avec une facilité hors-norme, il a déconstruit la charpente de la campagne de désinformation et d’intoxication menée tambour battant contre les pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) en général, et notre pays en particulier par les ennemis de tout acabit qui foisonnent sur les réseaux sociaux et certains personnages qui ne sont plus des nôtres, attachés de presse des forces et lobbys terroristes, commis des puissances impérialistes.
Preuves à l’appui, comme il l‘avait déjà fait en décembre 2024, le Président de la République, Chef de l’État, n’est pas passé par le dos de la cuillère pour étaler urbi et orbi (à la ville et au monde) les incongruités et l’amateurisme patent de la France, sponsor du terrorisme dans le Sahel, qui déploie à ciel ouvert tout un bataclan de manœuvres perfides opérées à travers des réseaux nébuleux mais paradoxalement officiels mis en place et gérés depuis l’Elysée, le Quai d’Orsay et la tristement célèbre DGDSE, en instance de vider ses anciens locaux pour un nouveau site, qui loue et achète des pages sur les réseaux sociaux de certains activistes-subversifs pour maintenir le doute, cultiver l’angoisse, vulgariser le péril, faire la promotion de la désolation, le sang, la mort, publier les narratifs anxiogènes, les faits préfabriqués, les nouvelles fabriquées, les informations conçues.
Les manœuvres de déstabilisation, voire de recolonisation de notre pays, leurs imbrications, implications, connections, évolution, leur source, les metteurs en scènes, les acteurs, co-auteurs, complices, supporters et suppôts, le Chef de l’Etat n’a laissé nulle place où le doute peut passer et repasser.
Les repères spatio-temporels des rendez-vous funestes pour décider du sort réservé au peuple résilient du Niger et à ceux qui président à ses destinées, les gîtes des forces terroristes, le quartier général de l’ingénierie française de reconquête de l’espace sahélien, tout était dans la mire du Général d’Armée Abdourahamane Tiani.
Le clair-obscur, la pêche en eaux troubles, le «un pied dehors, un pied dedans» de certains partenaires dans le secteur du pétrole, la Chine particulièrement dont la connexion patente et glaciale avec des chefs terroristes instigateurs des attaques contre le pipeline auxquels « le pays des matins calmes » a offert des cadeaux sonnants et trébuchants, ne fait plus l’ombre d’aucun doute, le louvoiement et finalement le soutien attesté de certaines organisations non-gouvernementales dites internationales telles que le CICR aux forces nébuleuses, le Chef de l’Etat a passé tous ces sujets au crible.
Assurément, les révélations explosives du Chef de l’Etat créeront, comme en décembre dernier, un branle-bas de combat dans les milieux Elyséens et leurs avatars de la sous-région qui voient une fois encore et une fois de plus tous leurs plans aller à vau-l’eau, toutes leurs malveillantes intentions rendues publiques et tout le schéma de déstabilisation de l’espace sahélien s’écrouler lourdement.
Mais, qu’on se le tienne pour dit, et le Président de la République l’a maintes fois répété hier et ce soir-là : la France est dans une campagne de recolonisation pour sa survie avec la complicité de valets locaux et sous-traitants sous-régionaux. C’est pourquoi, « chaque Nigérien, chaque citoyen de la Confédération doit se conduire en digne soldat défenseur de la Patrie. C’est cela notre devoir envers nos familles, envers nos proches et envers nos pays », comme le disait un jour le Général d’Armée Abdourahamane Tiani.
Alou Moustapha (ONEP)