Lors de la coupure du gateau devant ...
L’Ambassade du Royaume du Maroc en République du Niger a organisé, le vendredi 21 novembre 2025 à Niamey, une cérémonie grandiose pour célébrer le 50è anniversaire de la Marche Verte et le 70è anniversaire de son indépendance. L’événement a rassemblé plusieurs personnalités, notamment des membres du CNSP et du gouvernement nigérien, des représentants du corps diplomatique et d’organisations internationales ainsi que d’autres invités de marque.
À l’entame de ses propos, le chargé d’affaires de l’Ambassade du Maroc au Niger, M. Jaafar DEBBARH a exprimé sa gratitude aux nombreux invités pour leur présence déclarant que l’ensemble du personnel de l’Ambassade du Royaume du Maroc au Niger s’est rassemblé pour commémorer trois événements qui se renforcent.
D’abord, le 50è anniversaire de la glorieuse Marche Verte. Il y a un demi-siècle, le 6 novembre 1975, sans arme, avec le saint Coran à la main droite et le drapeau national à la main gauche, 350 000 Marocains et Marocaines portés par la justesse de leur cause, ont répondu à l’appel du feu Sa Majesté le Roi Hassan II pour affirmer, pacifiquement, le lien indéfectible entre le Maroc et son Sahara.
« La Marche Verte n’était pas uniquement une marche vers une partie intégrante de notre territoire. C’était une marche vers la dignité, vers l’affirmation d’une souveraineté historique, vers ce Maroc où le Trône et le peuple avancent ensemble. Sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, un nouveau modèle de développement a été conçu et mis en œuvre pour ces régions, avec une philosophie claire, faire des provinces du Sud un pôle de prospérité, de connectivité et de développement durable », a-t-il indiqué.
Ensuite, dit-il, ce soir marque la célébration avec joie et fierté, du 70è anniversaire de l’indépendance du Royaume du Maroc, moment fondateur où, sous la conduite de Feu Sa Majesté Mohammed V, le Maroc a repris en main son destin et s’est engagé sur la voie de la construction d’un État moderne, stable, réformateur et tourné vers l’avenir.
« 70 ans plus tard, le Maroc a confirmé son choix de la modernité, en conjuguant croissance, stabilité et ambition. Le Royaume s’est transformé en profondeur, fort d’un développement économique soutenu, d’une industrialisation maîtrisée, et d’une ouverture résolue sur les marchés régionaux et internationaux », a-t-il affirmé.
À ces deux jalons, l’indépendance et la Marche Verte, indique M. Jaafar DEBBARH vient désormais s’ajouter un tournant décisif, aux résonances nationales, régionales et internationales : l’adoption, le 31 octobre, par le Conseil de Sécurité des Nations Unies, de la résolution 27/97 qui consacre l’initiative nationale d’autonomie des provinces du Sud sous souveraineté marocaine comme la seule solution unique et réaliste pour le règlement du conflit artificiel autour du Sahara marocain, qui plombe la région depuis un demi-siècle.
« C’est dans ce contexte, et à la lumière de ce moment historique, que Sa Majesté le Roi a décrété le 31 octobre Fête de l’Unité, Aid Al Wahda, nouvelle fête nationale marocaine, destinée à affirmer, chaque année, l’unité et l’intégrité territoriale du Royaume. Pour nous, Marocains résidant au Niger, célébrer cette Fête de l’Unité ici, aux côtés de nos frères et amis nigériens, revêt une signification particulière. C’est affirmer que notre attachement à l’unité du Royaume ne nous éloigne pas de notre environnement sahélien, mais au contraire nous y relie davantage », a-t-il indiqué.
Selon M. Jaafar, cette vision royale s’inscrit dans la continuité d’une initiative stratégique majeure qui est d’offrir aux États de l’AES et du Tchad un accès à l’océan Atlantique, à travers l’ouverture de corridors logistiques et énergétiques reliant les pays enclavés du Sahel à la façade atlantique du Royaume. « Notre communauté marocaine vit dans ce beau et magnifique pays avec dignité, participe activement à la vie économique, sociale et culturelle et témoigne au quotidien de cette vocation marocaine d’être présente en Afrique, avec l’Afrique et pour l’Afrique », a-t-il conclu.
Assad Hamadou (ONEP)
