Après 90 jours d’instances travaux, la 2ème session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2019, dite session budgétaire a pris fin hier matin à l’hémicycle. La cérémonie de clôture, présidée par SE. Ousseini Tinni, président de ladite Institution a été marqué une allocution dans laquelle, il a évoqué l’ensemble des points traités au cours de cette session qualifiée de ‘’promesses tenues’’ de la part de ses collègues députés. Le président de l’Assemblée nationale a aussi appelé les Nigériens au patriotisme et à l’amour de pays pour mieux combattre le terrorisme dans notre pays. La cérémonie s’est déroulée en présence du Premier ministre, Chef du gouvernement, des présidents des institutions de la République, des membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique accrédité dans notre pays, ainsi que de plusieurs invités.
Dans son discours de clôture de la session, le président de l’Assemblée nationale a indiqué qu’au cours de la session qui s’achève, outre la loi de Finances, le bilan s’enrichit de plusieurs autres textes non moins importants. C’est notamment le cas de certaines lois générales comme celle modifiant et complétant le code de procédure pénale, celle relative à la prévention des risques biotechnologiques ainsi que celle modifiant l’organisation et la compétence des juridictions en République du Niger ou celle organisant la concurrence au Niger. Pour lui ces textes, si dissemblables en apparence se rejoignent pourtant dans l’objectif commun de renforcement de l’arsenal juridique nécessaire à l’amélioration du climat des affaires qui est la variable clé de l’attractivité des investissements et de la compétitivité de notre économie.
OusseiniTinni devait insister sur le budget voté qu’il qualifie de «prudent et cohérent aux objectifs précis et réalistes qui a été adopté après un travail méticuleux de la représentation nationale. « ous les détails du projet gouvernemental ont été minutieusement examinés par les députés. En dépit de la contrainte qui entoure les amendements en la matière, les députés ont procédé aux ajustements qu’ils ont trouvés utiles et pertinents. L’on notera qu’avant de s’y décider, ils ont entendu l’ensemble des ministres, des chefs d’institutions et toutes les autres parties prenantes. Notre budget est ainsi une œuvre participative, un budget bâti autour des stratégies à même de nous permettre de relever les défis connus de tous comme ceux de la sécurité et des mutations du climat, un budget en adéquation avec nos engagements internationaux», a-t-il déclaré.
Le président de l’Assemblée nationale a, au nom du parlement, salué l’efficacité du gouvernement dans la gestion du programme appuyé par la Facilité Elargie de Crédit (FEC) du Fonds Monétaire International. «La Représentation nationale le félicite pour les appréciations positives de cet important partenaire
relativement à la stabilité macroéconomique, à la prudence budgétaire et à la vigueur de la croissance économique, toutes choses qui placent le budget 2020 sous d’excellents auspices et qui d’ailleurs, sont à l’origine de la récente rectification de la loi de finances 2019», a-t-il continué. SE. Ousseini Tinni s’est aussi félicité des efforts actuels d’assainissement des finances publiques, de maîtrise de la dette publique d’amélioration du climat d’affaires. Il a demandé au gouvernement de maintenir le cap de ces réformes économiques.
Le président de l’Assemblée nationale s’est félicité de l’amorce du dialogue politique, avant d’appeler les Nigériens au patriotisme et à l’amour du pays. Face aux défis actuels notamment sécuritaires, SE. Ousseini Tinni exhorte les Nigériens à «regarder dans la même direction, le temps d’en finir avec l’ennemi extérieur». «Cette union ne doit pas rester un vœu pieux, mais un objectif de court terme. Elle a montré toute son efficacité à travers l’histoire et la géographie. Comme je l’ai dit naguère, elle est à notre portée car il y a beaucoup plus de choses qui unissent les Nigériens que celles qui les séparent. En l’occurrence la restauration de paix et de la quiétude dans notre pays en est la plus évidente s’il faut en juger par l’unanimité des réactions après Inatès», a-t-il estimé.
Seini Seydou Zakaria(onep)