
Une vue des participantes à la séance de préche
La Fédération des Organisations Féminines Islamiques du Niger (FOFIN) a organisé, le dimanche 14 septembre 2025 à la mosquée Toukour de Niamey, sa séance mensuelle de prêche dans les huit régions du pays, suivie de don de sang. Cette activité s’inscrit dans le cadre d’une campagne de sensibilisation de la population qui vise à éveiller les consciences des femmes sur leur rôle dans l’éducation des enfants, la promotion de la paix, la cohésion sociale et aussi la réconciliation entre les fils et les filles du pays.
Lors de cette séance de prêche, la présidente de la FOFIN et conseillère au Conseil Consultatif de la Refondation, Malama Fatouma Abdoul Moumouni, a tenu à saluer l’organisation de cette activité. Elle a, par ailleurs, souligné que ce rassemblement des femmes est un défi majeur. « Une situation à laquelle nous faisons face et où nous avons besoin aujourd’hui d’intensifier le rappel, la sensibilisation et les prêches des femmes. Il s’agit de l’éducation des enfants avec les défis auxquels nous sommes confrontés tels que, par exemple, la dépravation des mœurs », a-t-elle déclaré. Malheureusement, ce sont les enfants musulmans qui sont confrontés à cette situation par ignorance, par pauvreté ou encore par manque de repères, a-t-elle ajouté. « C’est pourquoi, nous pensons que la sensibilisation est plus que nécessaire, éveiller les consciences des mères pour qu’ensemble, nous puissions solutionner cette situation, ramener nos enfants sur le bon chemin qui est celui de l’islam », a-t-elle souligné.
Pour Malama Fatouma Abdoul Moumouni, la lumière de l’islam n’a pas son pareil. « Nous avons d’abord besoin d’interpeller les mères pour qu’elles prennent conscience du nouveau problème qu’il faut combattre. Nous sommes là dans cette même lancée avec les sept régions et encore plusieurs autres départements, qui sont présentement debout avec la forte mobilisation des femmes pour qu’il y ait un changement de comportement au Niger », a-t-elle expliqué.
Elle a, en outre, indiqué que cette activité sera suivie d’un don de sang en faveur des FDS qui sont au front. « On ne peut pas assez les remercier, mais nous pouvons faire un geste allant dans ce sens », a-t-elle conclu.
Abdoussalam K. Mouha (ONEP)