Au cours de la conférence publique
C’est dans un contexte de quête d’indépendance économique, politique et culturelle que s’est tenue, le samedi 21 septembre 2025 à Niamey, dans la salle de conférence de l’Union des Scolaires Nigériens (USN), une conférence publique à l’occasion de la première édition de la Journée internationale de la souveraineté africaine. Organisée par l’Association Urgences Panafricanistes Niger, en collaboration avec le comité UJAMAA, ce rendez-vous intellectuel a réuni de jeunes militants et penseurs panafricanistes autour du thème « comment bâtir une Afrique souveraine ». Il faut noter que cette conférence a été aminée par Mohamed Elkabir Kabir Souleymane et Hassane Souley Kadri.
Dans son mot de bienvenue, le vice-président de l’association Urgences Panafricanistes Niger, M. Mahamed Bachir, a salué cette initiative et a appelé à une véritable souveraineté enracinée dans les réalités locales, tout en étant ouverte au monde. « Ensemble, faisons de ce moment le point de départ d’une nouvelle étape dans notre marche vers une Afrique souveraine, libre et unie », a-t-il souligné.
M. Mahamed Bachir a aussi salué la dynamique en cours dans l’espace AES, citant les efforts des mouvements panafricanistes, des organisations de la société civile et des intellectuels engagés. Il a invité les participants à questionner, débattre et porter des actions concrètes. « Vous êtes ici non pas comme de simples spectateurs, mais comme des bâtisseurs de cette souveraineté, je vous invite donc à être attentifs, mais aussi actifs pour mieux cerner les substances de ce thème », a martelé Mohamed Bachir.
Selon le premier conférencier, le coordinateur national de la synergie des organisations de la société civile, M. Mohamad Elkabir Kabir Souleymane, l’émergence d’un nouvel ordre de souveraineté durable a tout son sens dans le contexte de l’AES. « Il est important de définir les mécanismes des gouvernances, y compris les acteurs de mise en œuvre de ces gouvernances qui vont nous permettre de ne pas tomber dans les travers qui nous ont conduits à la chute des régimes antérieurs et à l’implantation du système actuel », a-t-il expliqué.
Pour ce conférencier, l’Afrique regorge de beaucoup de ressources mais, regrette-t-il, le problème de l’Afrique demeure la gouvernance. « Il faudrait que nous partions à la réminiscence du passé pour corriger les actions futures et bâtir une Afrique forte, une AES forte qui puisse garantir la vision du continent », a-t-il affirmé.
Quant à Hassane Souley Kadri, syndicaliste et co-conférencier, il a rappelé que cette conférence a été organisée par l’ONG Urgences Panafricanistes Niger dans le cadre de la commémoration de la célébration de la Journée Internationale de la Souveraineté. « C’est une activité écologique qui se fait de façon spontanée et parallèlement dans tous les pays et pratiquement dans toutes les grandes villes de nos différents pays », a-t-il indiqué. Hassane Souley Kadri a aussi expliqué que c’est une façon de réveiller les esprits et créer une masse critique nécessaire aux participants.
Adamou I. Nazirou (Stagiaire)
