La situation sociopolitique que traverse le Niger depuis l’avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, continue de faire réagir les citoyens et organisations sociales et professionnelles au Niger. C’est ainsi, que le mercredi 4 octobre 2023, le Syndicat National des Travailleurs de la Caima (SYNATRAC), s’est réuni en session extraordinaire en vue d’examiner la situation qui prévaut au Niger depuis les événements du 26 juillet dernier. A cette occasion, le SYNATRAC a dénoncé les sanctions illégales et inhumaines infligées au Niger et à son peuple par la CEDEAO et l’UEMOA sur instruction de la France.
En livrant la déclaration, le Secrétaire Général Adjoint du bureau exécutif du Syndicat National des Travailleurs de la Caima, M. Abdoul Latif Kossoko, a indiqué que le SYNATRAC apporte son soutien indéfectible au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et au gouvernement de Transition. Le syndicat poursuit-il, rejette et fustige les sanctions illégales et inhumaines infligées au Niger et à son peuple par la CEDEAO et l’UEMOA sur instruction de la France. Le SYNATRAC demande « le retrait immédiat et sans condition des forces terroristes d’occupations françaises de notre pays ». Il a par ailleurs condamné la «’’position malhonnête de l’ONU et de son Secrétaire Général’’ et a rassuré l’opinion internationale de la marche irréversible du Niger et de son peuple à recouvrer sa souveraineté malgré les injonctions des apatrides et autres oiseaux de mauvaises augures.
Le Syndicat demande au CNSP et au gouvernement l’abrogation du décret n°2020-719 /PRN/MAGEL du 16 septembre 2020. Les auteurs de cette déclaration sollicitent aussi des autorités militaires une inspection d’Etat sans délai à la CAIMA. Ils demandent également au CNSP et au gouvernement de Transition d’étudier la situation des travailleurs de la CAIMA qui, perçoivent leurs salaires en retard. Enfin, le SYNATRAC demande aux travailleurs et aux travailleuses de rester mobilisés pour la défense de leurs intérêts matériels et moraux, et de rester plus que jamais mobilisés pour la défense de la patrie
Fatiyatou Inoussa (ONEP)