
La table de séance à l’ouverture des travaux à Dosso
Le deuxième atelier de co-production des interventions du Programme de Recherche Action STOP-NCD a débuté ses travaux lundi dernier à Dosso. La cérémonie a été placée sous la présidence du secrétaire général adjoint du gouvernorat de Dosso, M. Hamadou Hassane Mamoudou, en présence du secrétaire général de la préfecture de Dosso, du maire de la Commune Urbaine de Dosso, de la coordonnatrice du Programme Stop NCD-Niger et des représentants des institutions partenaires.
Le programme de recherche-action Stop NCD (Non Communicable Diseases) couvre trois pays de l’Afrique de l’Ouest que sont le Burkina Faso, le Ghana et le Niger. Il est mis en œuvre par cinq institutions d’enseignement et de recherche au Niger. Il est porté par le Laboratoire d’Etudes et Recherche sur les Dynamiques Sociales et le Développement (LASDEL).
Le Programme Stop-NCD bénéficie du soutien du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales. Il vise à accompagner l’atteinte des objectifs gouvernementaux en mettant à la disposition des décideurs et des partenaires de développement des données probantes, fiables et pertinentes permettant de contribuer au développement des politiques et programmes existants visant une meilleure prise en charge des maladies non transmissibles, mais aussi de lutter efficacement contre la prévalence de ces maladies. L’objectif du présent atelier est de reviser et valider les résultats du premier atelier de coproduction tenu en octobre 2024 à Maradi pour renforcer la lutte contre les maladies non transmissibles.
Dans le discours qu’il a prononcé à cette circonstance, le secrétaire général adjoint du gouvernorat de Dosso, M. Hamadou Hassane Mamoudou, a félicité les chercheurs du LASDEL pour avoir choisi la région de Dosso pour servir de capitale de la lutte contre les maladies non transmissibles. Ce programme de recherche-action portant sur les maladies non transmissibles et intitulé « Stop-NCD » est financé par la National Institute of Health Care Research (NIHR), un programme qui vise à accompagner les autorités du Niger dans la lutte contre les maladies, ce qui, a-t-il notifié, cadre parfaitement avec la vision du président du CNSP, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, chef de l’Etat.
Tout au long de son intervention, le secrétaire général adjoint du gouvernorat de Dosso s’est longuement appesanti sur les conséquences néfastes des maladies transmissibles responsables des principales causes de mortalité à travers le monde. Plus de 36 millions de personnes, a-t-il précisé, meurent chaque année à cause de ces pathologies dont 15 millions qui meurent jeunes. Ces décès touchent de façon disproportionnée les populations les plus pauvres et les plus vulnérables. M. Hamadou Hassane Mamoudou s’est dit convaincu que les résultats de ce programme de recherche STOP-NCD contribueront à améliorer la prise en charge des maladies non transmissibles, mais aussi à lutter efficacement contre la prévalence des maladies au Niger.
Le secrétaire général adjoint du gouvernorat de Dosso s’est réjoui de constater que le programme réserve aussi un volet sur la formation de toutes les parties prenantes. Cela, a-t-il, dit est une opportunité pour renforcer les capacités des chercheurs eux-mêmes mais aussi des professionnels de la santé et des communautés. Il a, en outre, fondé l’espoir que les résultats du programme Stop-NCD pourraient servir de base pour envisager une couverture plus large sur le territoire nigérien. Pour sa part, la coordonnatrice du programme Stop-NCD au Niger, Mme Aïssa Diarra, a souligné que ce deuxième atelier est une démarche originale durant laquelle le souci est de minimiser les asymétries de pouvoir et de prendre en compte les mots et les maux de chaque catégorie d’acteurs, de chaque personne concernée par les maladies non transmissibles.
L’Administrateur Délégué de la Commune Urbaine de Dosso M. Ibrahim Moussa Kouré, a, pour sa part, souligné que l’approche de coproduction des interventions avec les acteurs au niveau local et central est une stratégie clé pour mieux prendre en compte les préoccupations locales afin d’avoir des interventions qui tiennent compte des réalités locales. L’Administrateur Délégué de la Commune Urbaine de Dosso s’est dit persuadé que cet atelier permettra de coproduire des interventions qui contribueront à mitiger les conséquences des maladies non transmissibles afin d’offrir plus de chance à la population pour participer activement au développement du Niger.
Mahamane Amadou ONEP /Dosso