L’Association Nigérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (ANDDH) organise à Maradi du 27 au 29 juillet 2021, un atelier de formation des membres des Organisation de la société civile, des élus locaux et des para-juristes sur le droit de la famille, les droits des femmes et des enfants en matière de divorce ou de répudiation.
Financé par le Haut-commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme, cet atelier vise à former ce groupe ciblé sur les droits de famille, les droits spécifiques à la femme, les droits de l’enfant en matière de divorce ou répudiation. Aussi, il s’agit de les former sur différentes formes de pratiques néfastes en lien avec les violences basées sur le genre et sur les voies de recours existantes.
En ouvrant ces travaux, le 1er Vice maire de l’Arrondissement Communal III, M. Mahamane Salissou Yahaya a indiqué que cette formation sur les droits de la femme, les droits de la famille, les droits des enfants en matière de divorce et ou de répudiation vient à point nommé, quand on sait que la famille tout comme le mariage sont considérés comme la base naturelle et morale de la communauté humaine. Il a soutenu que malgré les efforts inlassables de l’Etat et des institutions qui l’accompagnent, le constat fait ressortir la persistance de plusieurs pratiques néfastes comme le mariage d’enfant, le mariage forcé, la répudiation, la mutilation génitale. «C’est dire que les femmes et les jeunes filles sont soumises à des formes de pratiques néfastes qui constituent une violation des droits de l’homme mettant en danger la santé sexuelle et reproductive de ces femmes», a-t-il dit.
M. Mahamane Salissou Yahaya a ajouté que les plus affectés par ces pratiques sociales néfastes sont en premier lieu les femmes et les enfants en particulier, les filles qui, pour la plupart, sont démunies, sous-éduquées et vivent en milieu rural. Le 1er Vice maire de l’Arrondissement Communal III a adressé ses remerciements à l’endroit du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’homme pour cette initiative d’accompagner le gouvernement dans la lutte contre toutes les formes de violences liées aux droits de l’homme et aux droits de la femmes et de l’enfant en particulier.
Le Président du Bureau Régional de l’ANDDH Maradi, M. Ousseini Oumarou a auparavant souhaité la bienvenue aux participants à cette ‘’importante rencontre d’échange sur les thématiques liées aux problèmes des femmes et des enfants qui représentent une couche vulnérable de notre société’’. Il a émis le vœu de voir cette rencontre contribuer à l’amélioration des conditions de vie des groupes cibles.
Tiémogo Amadou, ANP/ONEP Maradi