Alou Moustapha
La semaine dernière, le gouvernement a fait un focus sur certaines couches sociales vulnérables de notre pays. Le premier sujet est la revalorisation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) qui, il faut le préciser, n’a pas été revu à la hausse depuis 2008, et le second a tourné autour de la valorisation de la femme rurale à travers la célébration de la Journée Internationale dédiée à cette frange de la Nation.
En effet, le Président de la République, Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, a présidé, le mercredi 22 Octobre 2025, une réunion ordinaire du Conseil des Ministres au cours de laquelle le gouvernement a décidé de porter le SMIG à 42.000 FCFA au lieu de 30.047 FCFA, soit une augmentation de 39,78%.
Une fois encore, le gouvernement, sous la guidance du Président de la République, Chef de l’Etat, vient de répondre favorablement aux doléances des partenaires sociaux qui, dans la résilience, la détermination et le patriotisme, accompagnent les autorités de la Refondation dans cette dynamique exaltante de reconquête de la souveraineté nationale et de construction d’un Niger nouveau.
Au demeurant, et il faut le relever pour s’en féliciter, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, dont la mansuétude n’est plus à démontrer, a toujours été attentif aux préoccupations des partenaires sociaux, les travailleurs en l’occurrence, d’où la multiplication des mesures sociales dont la dernière en date est justement la revalorisation du SMIG, et autres décisions salutaires de portée économique qui cimentent la justice sociale dans notre pays .
Au surplus, le même jour, au cours du même Conseil des Ministres, dans le même sillage, et considérant le nouveau taux horaire du SMIG, le gouvernement a fixé les salaires minima par catégories professionnelles des travailleurs régis par la Convention Collective interprofessionnelle.
In fine, l’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs, le respect des partenaires sociaux, le souci constant de garantir le bien-être des populations, la culture de l’équité et de la solidarité, tels sont, sans aucun doute, les maîtres mots qui ont guidé le gouvernement à prendre cette décision qui, du reste, est unanimement saluée par les responsables des structures organisées et les bénéficiaires.
S’agissant de l’hommage rendu à la femme rurale, cette activité vise à valoriser celle-là même qui nourrit la nation et porte, en silence, le poids du développement rural, véritable pouls national, actrice de l’édification d’un Niger résilient.
Le thème national de cette journée, « Femme rurale pour la souveraineté alimentaire et la production locale, dans le contexte de la refondation », est évocateur à plus d’un titre dans le Niger nouveau.
Sur instruction du Président de la République, Chef de l’Etat, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, et en reconnaissance à toutes les actions menées par les femmes, celles vivant en milieu rural en particulier, dans le cadre du développement national, l’Etat a accordé depuis plus de deux ans un accent particulier sur l’amélioration des conditions de vie de la femme rurale.
L’accessibilité aux centres de santé et surtout aux soins a été, on se rappelle, favorisée par certaines mesures sociales telles que la baisse de moitié des tarifs de soins dans les établissements publics de santé, la gratuité des accouchements assistés, la suppression des forfaits de la dialyse, la réhabilitation des maternités des centres de santé, la distribution de kits d’autonomisation, la formation de comités villageois dans le cadre de la protection de l’enfant, entre autres, qui sont des mesures fortes prises en faveur de la femme rurale.
Sans aucun doute, toutes ces actions et décisions, l’amélioration des conditions de vie de la femme rurale et la revalorisation du SMIG, concourent à valoriser une frange importante de la population et établir une justice sociale dans un Niger résilient et solidaire.
Moustapha Alou (ONEP)
