
Lors de l’installation de la commission par le ministre en charge de la Santé
Le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publiques, le Médecin Colonel-major Garba Hakimi, a procédé, le lundi 11 août 2025 à Niamey, à l’installation de la Commission nationale indépendante d’organisation de l’Examen unique de certification en santé, session 2025. Ce processus d’évaluation, qui est à sa 15è édition, a pour objectif d’améliorer la qualité de la formation initiale en santé.
Cette commission est composée de plusieurs acteurs issus du secteur de la santé et de l’enseignement supérieur. Elle a pour président et vice-président, respectivement le Secrétaire Général du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publiques et celui du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation technologique.
Elle a pour mission l’organisation de l’Examen unique de certification en santé en vue de l’obtention des diplômes délivrés par l’Etat du Niger. A ce titre, elle est chargée, entre autres, de collecter les listes des candidats et les propositions des épreuves théoriques, de valider les dossiers des candidats, de transmettre aux Commissions Régionales les convocations individuelles des candidats autorisés à passer l’examen, de superviser le déroulement des épreuves théoriques et pratiques et de proclamer les résultats.
Cet examen est organisé sur toute l’étendue du territoire, a précisé le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publiques. Comparativement aux candidatures enregistrées en 2011, date de la 1è édition de cet examen, le Médecin Colonel-major Garba Hakimi a mentionné que cette année, 8 910 candidats provenant de 59 écoles et instituts publics et privés de santé, vont concourir. « Cette progression prouve tout l’intérêt qu’accordent les acteurs à cette réforme », a relevé le ministre en charge de la santé.
Afin de mieux accompagner ce processus dans la recherche continue de la qualité et de la transparence, le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publiques a souligné que la commission en charge de l’organisation de l’Examen unique a connu une recomposition actée à travers plusieurs arrêtés, dont ceux relatifs à l’implication des représentants des établissements publics et privés de formation en santé et ceux révisant à la hausse les taux de prise en charge en vue de motiver les intervenants à tous les niveaux.
Le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publiques, le Médecin Colonel-major Garba Hakimi, a précisé que cet examen est l’aboutissement d’un long processus engagé par le Ministère de la Santé Publique depuis 2001. « Le Niger fait face à un grand déficit en ressources humaines (RH) dans le secteur de la santé, tant sur le plan quantitatif que qualitatif. Cette situation, vous en conviendrez, est peu favorable à l’atteinte des objectifs de santé en général et des Objectifs de Développement Durable (ODD) liés à la santé en particulier » a-t-il indiqué. Suite à cela, a ajouté le ministre en charge de la Santé, une analyse de la situation effectuée au cours de plusieurs ateliers et séminaires a révélé des disparités considérables entre la formation reçue et la pratique sur le terrain.
Ainsi, c’est pour réduire cet écart qualitatif en matière de ressources humaines que le pays a décidé une harmonisation des programmes qui a débouché sur l’organisation de la première session de l’Examen unique de certification en santé à l’échelle du pays en 2011.
Bachir Djibo (ONEP)