
Photo de famille des participants à la formation du PRAPS à Dosso
Le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) a organisé, du jeudi 28 au dimanche 31 août 2025 à Dosso, un atelier de renforcement des capacités au profit des journalistes venus de toutes les régions du Niger. Cette session de formation a porté sur la communication inclusive et sensible aux risques et crises pastorales. C’est le Directeur Technique National du PRAPS II, Dr Issa Ibrahim Abdoulaye, qui a présidé la cérémonie d’ouverture.
Au cours de cette formation, les acteurs des médias ont été édifiés sur la gestion inclusive de la communication sensible au genre, l’exploitation, l’abus sexuel, le harcèlement sexuel et les violences basées sur le genre. C’était également un cadre d’échanges d’expériences et d’exercices pratiques avec des sessions interactives qui ont permis aux participants de comprendre les questions relatives à la communication inclusive et sensible aux risques et crises pastorales.
Dans son intervention, le Directeur Technique National du PRAPS II, Dr Issa Ibrahim Abdoulaye, a mentionné que cette initiative constitue une étape importante dans la mise en œuvre des actions de communication du projet en lien direct avec les populations pastorales. Pour lui, le rôle des médias est essentiel pour relayer de manière juste et inclusive les informations relatives aux activités pastorales, mais aussi pour contribuer à prévenir et à atténuer les crises qui affectent le secteur.
« Cette rencontre n’est pas la première. Nous aurons aussi en perspective d’autres rencontres. Nous souhaitons votre collaboration pour une meilleure visibilité du travail fait par ce projet qui, je rappelle, est l’un des projets actuellement en cours », a indiqué Dr Issa Ibrahim Abdoulaye. Selon lui, le projet a été lancé en 2015 dans six pays du Sahel (Niger, Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Sénégal et Tchad), et vise à améliorer la résilience des communautés pastorales et agro-pastorales face aux chocs climatiques, sanitaires et sécuritaires, tout en renforçant la productivité et la durabilité du secteur.
Selon lui, le PRAPS est tourné autour de cinq (5) composantes, dont une première qui s’occupe de la santé animale, des activités en lien avec la vaccination, la construction des parcs de vaccination, la construction de certains locaux et la formation des docteurs en médecine vétérinaire. Une deuxième composante gère tout ce qui est en lien avec les ressources naturelles. Cette composante comprend des travaux de récupération de terre, de fixation et également des travaux en lien avec les cultures fourragères. La troisième composante du PRAPS s’occupe de tout ce qui est chaînes de valeurs, la construction de marchés à bétail, le financement de sous-projets et l’appui aux organisations pastorales dans leurs plans d’actions. Dans sa quatrième sous-composante, ce projet d’envergure régionale intervient dans la formation professionnelle des pasteurs et agro-pasteurs. Et enfin, la cinquième composante s’occupe de la gestion du projet, y compris la communication.
La deuxième phase du PRAPS Niger est financée par l’Association Internationale de Développement à hauteur de 60 millions de dollars pour une durée de six (6) ans. Cette phase vise à renforcer les capacités d’intervention des services vétérinaires et assurer une gestion de la gouvernance durable des paysages et la sécurisation du foncier pastoral.
Fatiyatou Inoussa (ONEP), Envoyée Spéciale