
Pr Sidikou Ramatou Djermakoye Seyni
A l’instar des autres pays africains, le Niger célèbre aujourd’hui 16 juin 2025, la Journée de l’Enfant Africain (JEA). À cette occasion, la ministre de la Population, de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale, Pr Sidikou Ramatou Djermakoye Seyni, a rendu un hommage à la mémoire des enfants de Soweto, en Afrique du Sud, tragiquement massacrés en 1976 alors qu’ils manifestaient pour de meilleures conditions d’enseignement, dans un contexte d’apartheid et d’oppression.
Depuis 1991, l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), aujourd’hui Union Africaine (UA), a institué le 16 juin comme Journée de l’Enfant Africain (JEA). « Cette commémoration annuelle vise à rappeler aux États, aux communautés et aux partenaires leur responsabilité collective afin que de tels drames ne se reproduisent plus jamais », a précisé Pr Sidikou Ramatou Djermakoye Seyni.
La Journée de l’Enfant Africain est célébrée autour d’un thème proposé par le Comité Africain d’Experts sur les Droits et le Bien-être de l’Enfant (CAEDBE), en lien avec les défis majeurs auxquels sont confrontés les enfants du continent dans l’exercice de leurs droits. Le thème retenu pour cette année est : «Planification et budgétisation des droits de l’enfant : progrès depuis 2010». Pour Pr Sidikou Ramatou Djermakoye Seyni, ce thème fait écho à celui de l’année 2010 qui appelait les États africains à intégrer les droits de l’enfant dans les politiques nationales à travers une planification rigoureuse et un financement adapté. « Quinze ans plus tard, l’heure est au bilan des efforts consentis : qu’avons-nous fait depuis 2010 pour renforcer la protection et la promotion des droits de l’enfant par des mécanismes viables, innovants et durables ? », s’interroge-t-elle.
Selon la ministre de la Population, de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale, le Niger a choisi comme thème spécifique «Financement de la protection de l’enfant au Niger quelles alternatives dans le cadre de la refondation ?». « Ce thème nous invite à analyser, de manière lucide, les forces, les faiblesses, mais aussi les opportunités qui s’offrent à nous pour garantir un financement efficace de la protection de l’enfant. C’est un passage obligé si nous voulons soustraire nos enfants et nos jeunes à la vulnérabilité, à l’exploitation, et aux influences néfastes d’adultes mal intentionnés », a-t-elle déclaré.
Protéger les enfants, c’est préserver l’avenir d’une Nation
C’est pourquoi, la ministre de la Population, de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale a exhorté la population, les pouvoirs publics, les partenaires techniques et financiers, les leaders communautaires, les familles et la société civile à promouvoir une protection adaptée, équitable et durable pour chaque enfant vivant au Niger. « La protection des enfants s’inscrit pleinement dans la vision des plus hautes autorités de notre pays, en l’occurrence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République, Chef de l’État, ainsi que de M. Ali Mahaman Lamine Zeine, Premier ministre, Ministre de l’Économie et des Finances, et de l’ensemble du gouvernement, qui placent l’enfant au cœur du projet national de refondation », a-t-elle relevé. Pr Sidikou Ramatou Djermakoye Seyni a réaffirmé la disponibilité pleine et entière du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et du Gouvernement à soutenir toutes les initiatives visant à renforcer la protection de l’enfant dans le pays. Elle a enfin exprimé sa profonde gratitude à l’endroit des partenaires nationaux et internationaux qui accompagnent fidèlement le Niger dans cette noble mission.
Yacine Hassane (ONEP)