Médecin Colonel-major Garba Hakimi
Le Niger se joint à la communauté internationale pour célébrer, ce jour 1er décembre 2025, la journée mondiale de lutte contre le Sida, un moment fort de solidarité, de mémoire et d’engagement collectif. Cette année, le thème retenu « surmonter les perturbations et transformer la riposte au Sida », invite chaque communauté et chaque citoyen à renforcer son action pour que le VIH ne soit plus une menace pour la santé publique d’ici 2030. A la veille de cette journée, le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publiques, le médecin Colonel-major Garba Hakimi a livré un message.
En livrant son message, le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publiques, le médecin Colonel-major Garba Hakimi a déclaré que la journée mondiale de lutte contre le Sida est aussi un moment de souvenir et d’espoir envers ceux qui ont perdu la vie du fait de cette pandémie, mais aussi ceux qui vivent aujourd’hui avec le VIH et qui, grâce au traitement, peuvent mener une vie saine et productive.
Le médecin Colonel-major Garba Hakimi a loué le courage de toutes les personnes vivant avec le VIH, le dévouement du personnel de santé et la détermination des acteurs communautaires qui œuvrent chaque jour, souvent dans des conditions difficiles, pour que la riposte reste efficace. Il a fait remarquer que la lutte contre le Sida est une question d’équité, de dignité et de solidarité humaine. « Chacun de nous, à son niveau, peut contribuer en se faisant dépister, en soutenant les personnes vivant avec le VIH, en refusant la stigmatisation et la peur. C’est en agissant ensemble, avec compassion et responsabilité, que nous parviendrons à mettre fin au Sida au Niger », a-t-il estimé.
Le médecin Colonel-major Garba Hakimi a également rappelé que depuis plus de quarante ans, le monde fait face au VIH/Sida, une maladie qui a bouleversé des millions de vies. « Mais, grâce aux efforts conjoints des gouvernements, des Partenaires Techniques et Financiers, des organisations communautaires et des personnes vivant avec le VIH, des progrès remarquables ont été accomplis. Ces progrès se traduisent notamment par la gratuité des traitements antirétroviraux et des tests de dépistage, l’intégration du dépistage et du traitement du VIH dans les services de santé de base, le renforcement de la prévention auprès des femmes en âge de procréer et des groupes vulnérables et la mise en œuvre de la stratégie tester et traiter sur l’ensemble du territoire national », a-t-il souligné.
Le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publiques a reconnu que ces avancées sont le fruit d’un engagement collectif. Cependant, des défis restent à surmonter. « A cet effet, nous devons investir davantage dans la communication, le dépistage et la prise en charge complète des personnes infectées par le VIH, utiliser les nouvelles technologies pour suivre les patients et sécuriser l’accès aux traitements, lutter sans relâche contre la stigmatisation et la discrimination et impliquer pleinement les personnes vivant avec le VIH dans la conception et la mise en œuvre des programmes. Notre objectif est clair, aucune personne vivant avec le VIH ne doit être laissée pour compte », a-t-il conclu.
Abdoulaye Mamane (ONEP)
