A l’invitation de son homologue et ami M. Yacouba KATILE président du Conseil Economique Social et Culturel du Mali, le président du Conseil économique, social et culturel du Niger M. Malam Ligari Maïrou a effectué une mission de travail du 22 au 26 novembre dernier à Bamako au Mali. A la tête d’une forte délégation, le président du CESOC a pris part à la 1ère session extraordinaire du CESC. En marge des travaux, un protocole d’accord a été signé entre le CESOC du Niger et le CESC du Mali.
Le protocole d’accord de partenariat a été signé le 24 novembre 2021 par le président du CESOC et celui du CESC. A travers celui-ci, les deux institutions décident d’établir des rapports étroits de coopération et de partenariat pour une meilleure coordination et une harmonisation de leurs actions aux plans bilatéral et multilatéral. Au plan bilatéral, il s’agit entre autres d’asseoir des mécanismes pertinents permettant de renforcer la coopération entre les deux conseils dans l’exercice de leurs missions à travers diverses actions. Au plan multilatéral, les deux institutions décident en premier lieu d’œuvrer, avec les institutions sœurs de la sous-région et du continent à vulgariser le rôle et la place des assemblées consultatives dans le paysage institutionnel de leurs pays respectifs.
Il s’agit aussi pour les deux institutions de procéder, chaque fois que de besoin, à des échanges de vue sur les grandes questions qui préoccupent les organisations régionales, continentales et internationales auxquelles elles appartiennent notamment l’Union des Conseils Economiques et Sociaux et Institutions similaires d’Afrique (UCESA), l’Union des Conseils Economiques et Sociaux et Institutions Similaires Francophones (UCESIF) et l’Association Internationale des Conseils Economiques et Sociaux et Institutions Similaires (AICESIS);
Enfin, à travers cet accord, le CESOC et le CESC s’entendent pour tout mettre en œuvre auprès de leur Chef d’Etat respectif pour que les assemblées consultatives d’Afrique soient impliquées pleinement dans le processus d’intégration africaine et dans la mise en œuvre des grands accords et traités internationaux ayant trait à leurs domaines de compétence.
Au sens de l’article 5, le protocole d’accord de coopération est signé pour une durée de 5 ans renouvelable par tacite reconduction. Il fera l’objet d’une évaluation tous les deux (2) ans à travers la réunion d’une commission mixte des deux institutions qui se tiendra alternativement à Bamako et à Niamey (art. 4). Il entre en vigueur à compter de sa signature par les présidents des deux Institutions.
Rachidatou Altiné, Attachée de presse/CESOC