
La table de séance à l’ouverture de la session du CNRCEP
Le Conseil National de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste (CNRCEP) a débuté hier, mercredi 10 septembre 2025 à Niamey, sa première session au titre de l’année 2025. C’est le Président du CNRCEP, Dr Boubacar Issoufou Djibo, qui a présidé l’ouverture des travaux en présence du Directeur Général de l’ARCEP, le Colonel major Chaibou Idrissa, ainsi que des membres dudit conseil.
Les points inscrits à l’ordre du jour de cette session sont relatifs à l’adoption du règlement intérieur ; l’encadrement des stages et la valorisation des compétences nationales ; le renforcement de la protection des consommateurs. Il y a également l’approbation des comptes de l’ARCEP et l’établissement de la nomenclature des coûts des opérateurs des réseaux des télécommunications ; la définition des méthodes et des principes partagés pour assurer une restitution fidèle des activités des opérateurs et la prorogation des décisions encadrant les offres techniques et tarifaires, gage d’équilibre concurrentiel et de stabilité sectorielle.
Pour le Président du CNRCEP, ces points, bien que complexes, constituent une opportunité historique de bâtir une régulation moderne, crédible et tournée vers l’avenir. « Le Conseil s’y attellera avec rigueur et esprit de collégialité, convaincu que la qualité de nos délibérations et la justesse de nos décisions conditionneront la dynamique des secteurs que nous avons la charge de superviser », a-t-il déclaré. Dr Boubacar Issoufou Djibo a remercié le Directeur Général de l’ARCEP pour ses propos empreints de clarté de vision et de détermination. « Ces mots traduisent à la fois l’engagement ferme de l’institution qu’il dirige et la volonté partagée d’élever notre régulation à la hauteur des enjeux stratégiques qui se posent à notre pays », relève-t-il.
Le Président du CNRCEP a aussi rassuré de la disponibilité du Conseil National de Régulation à accompagner et consolider l’action de l’ARCEP, dans le respect des prérogatives de chacun, avec un objectif commun de faire des communications électroniques et de la poste des leviers puissants de transformation, d’innovation et d’inclusion au service de nos concitoyens et de notre nation. « Ensemble, nous avons le devoir de bâtir une régulation forte, visionnaire et crédible, à la hauteur des aspirations de notre pays et des exigences du monde contemporain », a-t-il déclaré.
Engagement commun des secteurs des communications électroniques et de la poste au service de l’intérêt général
Auparavant, le Directeur Général de l’ARCEP, le Colonel-major Chaibou Idrissa, a précisé que cette session constitue une étape décisive dans la mise en œuvre du cadre institutionnel rénové et de l’engagement commun pour les secteurs des communications électroniques et de la poste à la fois performants, innovants et résolument au service de l’intérêt général. « La mise en place du CNRCEP parachève la structuration de l’ARCEP et ouvre la voie à un fonctionnement opérationnel de notre institution. Elle renforce la gouvernance, accroît la transparence et consacre la collégialité de nos décisions, dans un contexte où les enjeux technologiques, économiques et sécuritaires imposent des choix clairs, responsables et visionnaires », a-t-il affirmé.
Le Colonel-major Chaibou Idrissa a exprimé sa gratitude au Président de la République, Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane TIANI, et au Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances pour l’attention et la priorité qu’ils accordent au développement des communications électroniques et de la poste. « Leur soutien constant et leur vision stratégique soulignent l’importance cruciale de ces deux (2) secteurs pour la souveraineté nationale, la sécurité, la croissance économique et l’inclusion sociale », a-t-il relevé avant de saluer l’engagement, l’expertise et la disponibilité de tous les membres du CNRCEP. « La qualité de nos échanges et la rigueur de nos analyses seront essentielles pour garantir des décisions équilibrées, justes et bénéfiques pour l’ensemble de notre écosystème numérique et postal », a estimé le DG de l’ARCEP.
Yacine Hassane (ONEP)