Des céréales exposées pour la vente au détail
Dans la semaine du mercredi 9 au mardi 15 juillet, les tendances des marchés agricoles montrent une évolution contrastée des prix moyens des principales céréales, selon le bulletin du Système d’Information sur les Marchés Agricoles (SIMA). Les prix des céréales locales, notamment le mil et le sorgho, ont enregistré une légère baisse de 1% chacun, tandis que les prix des céréales importées, comme le maïs et le riz, sont restés stables, sans variations significatives. Cette dynamique traduit une offre généralement fluide, soutenue en partie par le démarrage des opérations de déstockage par certains commerçants, au moment où se déroule la campagne d’hivernage.
Contrairement à la semaine précédente, le prix moyen national actuel du sac de (100 kg) de mil fléchit légèrement de 1%. Evalué à 29 316 FCFA précédemment, il passe à 29 129 FCFA cette semaine. En effet, le prix le plus bas a été observé à N’Guelkolo, où le sac de 100 kg se négocie à 21 538 FCFA grâce à une bonne accessibilité et une offre localement abondante. A l’opposé, le prix le plus élevé (45 000 FCFA), a été enregistré à Iferouāne, une zone enclavée où les difficultés d’acheminement et l’éloignement géographique pèsent lourdement sur les coûts d’approvisionnement.
Dans la capitale Niamey, les marchés suivis affichent une stabilité du prix du sac de mil en se référant à la semaine précédente. Les prix varient actuellement entre 27 000 FCFA et 29 000 FCFA, selon les marchés et les variétés. Cette évolution reste modérée et témoigne d’une régulation relativement efficace de l’offre en milieu urbain, souvent mieux desservi en termes d’approvisionnement.
Le prix moyen national du sac de sorgho (100 kg) connait également une légère diminution de 1% cette semaine, passant de 26 023 FCFA à 25 839 FCFA du fait d’un calme relatif observé sur les marchés caractérisés par une disponibilité jugée acceptable et une demande sans pression particulière. Sur une base annuelle, la situation reste propice aux consommateurs qui en tirent profit, avec une baisse substantielle de 38% par rapport à la même période en 2024.
A Niamey, les marchés suivis font état d’une légère baisse de 1% du prix du sac, qui se vend entre 24 000 FCFA et 25 000 FCFA selon les marchés. Cette situation reflète un bon niveau d’organisation de l’approvisionnement et une régulation efficace du marché urbain.
Pour le maïs, le prix le plus bas (21.500 FCFA/ le sac), a été pratiqué sur le marché de Dan Issa, probablement en raison de sa proximité avec le Nigeria, l’une des principales sources d’approvisionnement du pays. Parallèlement, le marché de Karofane a présenté le prix le plus élevé atteignant 40 000 FCFA. A Niamey, la capitale, les marchés suivis présentent un prix moyen en hausse de 2% par rapport à la semaine précédente. Les prix oscillent actuellement entre 24.000 FCFA et 25.000 FCFA, en fonction des marchés et de la variété de maïs.
Depuis la structuration du circuit d’importation du riz par l’Etat, le prix moyen national du sac de riz importé (50 kg) reste sans pression notable, y compris cette semaine où il demeure presque identique à son niveau précèdent, passant de 25 954 FCFA à 25 864 FCFA. Cette intervention a permis de sécuriser les approvisionnements, de limiter les fluctuations liées aux aléas logistiques et de maintenir une stabilité des prix au bénéfice des consommateurs.
Fatiyatou Inoussa (ONEP)
Source : SIMA
