
Les responsables du FSA et de l’ALSF présentant le document d’adhésion
Une cérémonie de remise d’acte d’adhésion du Fonds de Solidarité Africain à la Facilité Africaine de Soutien juridique (ALSF) s’est tenue, le mardi 06 mai 2025, au siège de l’institution à Niamey. A travers cette initiative, il s’agit pour le FSA de s’engager dans une nouvelle dynamique en vue d’offrir à ses États membres des solutions financières et une sécurité juridique renforcée pour des projets plus durables, mieux négociés et plus protecteurs des intérêts nationaux. La cérémonie a été co-présidée par le Directeur Général du FSA, M. Abdourahamane Diallo, et le Président Directeur Général de l’ALSF, M. Olivier Pognon.
Pour le Directeur Général du FSA, l’adhésion du FSA à la facilité africaine de soutien juridique (ALSF) n’est pas seulement un acte administratif, c’est un choix stratégique. « Pour notre institution, cette adhésion s’inscrit pleinement dans la dynamique de transformation que nous avons engagée dans le cadre de notre vision stratégique à l’horizon 2025 : faire du FSA, une institution panafricaine forte, innovante, répondant au mieux aux besoins de financement des économies africaines », a-t-il déclaré.
Ainsi, ce partenariat reflète une convergence profonde entre les deux institutions, celle de soutenir, de manière efficace et responsable, les Etats africains dans leurs ambitions de développement tout en veillant à l’équilibre, la transparence et la sécurité juridique des projets engagés. M. Abdourahamane Diallo dit voir dans cette collaboration de nouvelles synergies à activer, des expertises à mutualiser, et des ambitions à porter ensemble, dans un esprit d’unité et de souveraineté partagée. Car, dit-t-il, au-delà des missions respectives, le FSA et l’ALSF partagent la conviction que l’Afrique doit être pleinement maîtresse de son destin économique et juridique. M. Diallo espère que cette adhésion marque le début d’une coopération riche, dynamique et fructueuse au service du continent.
Pour sa part, le PDG de l’ALSF a indiqué que l’objet de ce partenariat est d’identifier les besoins de développement des capacités juridiques des pays membres du FSA et de l’ASLF et de permettre à ce que le niveau d’expertise de capacité juridique de ces pays notamment au niveau des gouvernements, soit renforcé. Cela, de manière à ce que ces pays puissent, dans le cadre de leurs relations commerciale, internationale, signer des contrats qui soient transparents, équilibrés et basés sur une expertise avérée.
Selon M. Olivier Pognon, le rôle de l’ALSF sur le plan opérationnel sera de faciliter les interventions du FSA dans ses activités d’accès au crédit ou de facilitation de l’accès au crédit pour les gouvernements, mais aussi bien pour les entreprises privées et publiques. « Il s’agit aussi de faire en sorte que le climat juridique de l’investissement dans nos pays soit facilité pour que le FSA puisse déployer ses interventions dans des cadres sécurisés juridiquement », a-t-il expliqué. Et, sur le moyen et long termes, le PDG de l’ASLF a ajouté que leur travail consistera aussi à doter les équipes avec lesquelles le FSA travaille sur le plan national et à l’échelle du continent de l’expertise juridique qui créera les conditions d’une vraie souveraineté et d’une vraie appropriation des sujets africains par les gouvernements africains. « C’est dans cet esprit que nous entendons nous déployer et identifier les interventions communes. Ce travail a déjà commencé et dans les semaines à venir, vous entendrez parler des interventions communes entre le FSA et l’ALSF », a annoncé M. Olivier Pognon.
Rahila Tagou (ONEP)