Du 11 au 12 octobre dernier, le Réseau des Enseignantes Syndicalistes de l’Afrique de l’Ouest (RESEAO) a organisé un atelier à l’attention des responsables régionales des syndicats. L’ouverture des travaux s’est déroulée samedi dernier dans la salle de réunion du Centre Culturel Oumarou Ganda de Niamey, sous la présidence de Mme Tiga Haoua, présidente du RESAO. C’était en présidence des secrétaires généraux des syndicats affiliés et de plusieurs invités.
Après avoir souhaité la chaleureuse bienvenue aux participantes. La présidente du RESAO-Niger a rappelé aux unes et aux autres, que le RESAO du Niger a vu le jour en mars 2014 avec pour objectif principal de rassembler, d’unir dans un esprit commun de travail et de consécration, toutes sensibilités confondues, les enseignantes syndicalistes en vue de mieux défendre leurs intérêts professionnels au sein des syndicats, un monde dominé par les hommes; ceci, a-t-elle précisé, malgré notre poids numérique. Pourtant un adage n’a-t-il pas dit ‘’pas de syndicat fort sans les femmes. Nous devons, devait-elle poursuivre, être conscientes et libérer par tous les moyens, dans la profondeur de nos consciences, nos énergies afin de mieux combattre dans la discipline toutes formes de violences basées sur le genre dans nos établissements scolaires et nous battre pour une place plus importante dans la société.
«Devant ce défi, nous devons renforcer nos capacités à tous les niveaux étant donné soyez convaincues, chères participantes, personnes d’autre ne le fera à notre place. C’est là, une réalité bien réelle», a déclaré Mme Tiga Haoua. D’ailleurs, a-t-elle précisé, l’internationale de l’Education l’a si bien compris à telle enseigne qu’elle a initié ce dit programme pour accompagner les femmes enseignantes où la nécessité s’avère et s’impose. Un droit, dira-t-elle ne se donne pas, il s’arrache en toute conscience et responsabilité. Avant de terminer, Mme Tiga Haoua a tenu à remercier et féliciter l’Internationale de l’Education, particulièrement la camarade Anais Dayemba laquelle depuis son ascension au poste de coordinatrice sous régionale ne cesse de s’activer au profit de ses camarades enseignantes.
Ainsi trois jours devait-elle conclure, les participantes ont suivi, avec attention, des présentations sur des thèmes aussi riches que variés qui leur ont servi de base de réflexions relatives à la syndicalisation de la femme enseignante ; la manière de combattre la violence basée sur le genre en milieu scolaire et de développer le Leadership féminin dans les syndicats. «Tous ces rudiments, doivent nous servir à mieux redorer le blason de la femme en public afin de mieux amener le maximum de femmes dans nos rangs, encore une fois toutes sensibilités confondues, dans les rangs de la femme syndicaliste», a conclu la présidente du RESAO.
Correspondance particulière de Dubois Touraoua