
Photo de famille à l’ouverture de la réunion
Le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publiques, le Médecin Colonel-Major Garba Hakimi a présidé, le jeudi 17 juillet 2025 à Niamey, la cérémonie d’ouverture de la première réunion de coordination du comité de pilotage de la digitalisation du système de santé au Niger.
Le Médecin Colonel-Major Garba Hakimi a rappelé dans son intervention que l’installation du comité de pilotage et du comité technique de la digitalisation du système de santé a été faite le 5 juin 2024. « Aujourd’hui, avec la tenue de la première réunion du comité de pilotage de digitalisation du système de santé, nous marquons une étape cruciale et hautement stratégique dans notre ambition de doter le Niger d’un système de santé plus performant, plus inclusif et plus résilient, grâce aux opportunités offertes par la technologie », a-t-il déclaré.
Le plan de développement sanitaire et social 2022-2026, a-t-il poursuivi, a prévu une réforme ‘’e-santé’’. A cet effet, la digitalisation du système de santé nigérien n’est plus un choix mais une nécessité, car il se veut moderne, soucieux d’atteindre les objectifs de développement durable et en particulier la Couverture Sanitaire Universelle. « Votre mission est déterminante. En tant qu’organe stratégique, vous avez la responsabilité de guider, coordonner, superviser et évaluer la mise en œuvre de l’ensemble des initiatives de digitalisation dans le secteur de la santé. La réussite de cette transformation numérique dépendra de notre capacité à travailler ensemble, dans un esprit de collaboration, avec rigueur et dans le respect des normes éthiques et techniques », a indiqué le ministre.
La digitalisation du système de santé, précise-t-il, est désormais une exigence incontournable pour tout système de santé moderne. « Grâce à la digitalisation, nous pouvons suivre les indications de performance en temps réel, renforcer la transparence, mieux planifier les ressources, assurer une réponse plus rapide et plus efficace aux besoins de la population », a-t-il ajouté.
C’est pour cela, qu’elle représente, selon le ministre en charge de la santé, une chance unique de surmonter certains obstacles persistants. Il s’agit notamment de l’éloignement géographique des populations des centres de santé, le manque d’informations sanitaires fiables et en temps réel, la coordination difficile entre les différents acteurs du système en particulier, de l’écosystème digital en général, et la lourdeur administrative qui ralentit la prise de décisions.
Le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publiques a invité les participants à mener les travaux de cette réunion dans un esprit constructif, participatif et tourné vers l’action.
Farida. A. Ibrahim (ONEP)